Le Masque de Dionysos (énigmes et solutions) |
La chasse Le Masque de Dyonisos a été remportée aujourd'hui, 26 juillet 2008, à 16h10, par une équipe fort sympathique, qui s'est constituée pour
l'occasion et non par une équipe de "professionnels" des chasses au trésor.
Bravo à Eïpo, à Vincent Tournier et à Choufou, lesquels peuvent remercier le beau-frère de Choufou qui, lui-aussi,
s'est pris une douche mémorable au moment de creuser pour trouver la contremarque !
Encore bravo à nos trois compères pour leur perspicacité. Patrice
" J'ai 20 ans, j'habite en Normandie et je suis étudiant en histoire.
"J’ai découvert ma première chasse aux trésors en 1993, je vous laisse deviner de laquelle il s’agit… A cette époque j’avais à peine un an de plus que l’âge minimum évalué par Max valentin pour pouvoir résoudre les énigmes ! Donc il va de soi, sans minitel et sans internet, il a bien fallu se débrouiller ! Puis, avec le temps la chasse est passée dans l’oublie, et après... - trèèès longtemps après ! - Je suis retombé sur le bouquin… « Tiens au fait quelle est la solution » ? Et la, Surprise ! Plus de 10 ans. Découverte d’un chouette forum, la quantité d’information m’a submergé en quelques heures, j’ai replongé… J’ai effacé mes anciennes pistes trop simples (peut-être pas en fait ! lol) pour repartir sur de nouvelles bases… En 2005, j’ai découvert les cistes via le forum. J’ai essayé, j’ai trouvé ça marrant ! Puis en 2006 vient ma première Publiciste, « embrouille sous le cagnard »… Premier à résoudre l’énigme avec plus de 24h d’avance !! 1600 Km aller-retour ! Comment faire ?? Le temps de trouver quelqu’un… Il était trop tard un 2eme larron était passé par là pour rafler la mise !! Je laissais tomber les chasses quelques temps un peu dépité… Mais le mal était fait, comme l’aurait dit Pavlov, j’avais subit mon premier « conditionnement positif » ! Ce n’était plus qu’une question de temps… "Je suis revenu dans le monde des chasses en 2007 à la faveur exclusive des chasses virtuelles, dans lesquelles je m’amusais littéralement à résoudre les énigmes et à essayer de percer la logique du concepteur. Il s’agissait d’un véritable loisir visant à s’amuser et à découvrir les solutions et de nouvelles choses, le «conditionnement» a de plus continué son œuvre avec quelques victoires. "Puis j’ai découvert une chasse « terrain » de Le_Graal que j’ai faite pour m’amuser et sur laquelle je me suis éclaté ! La messe était dite, j’avais basculé définitivement dans les chasses aux trésors… S’en suivi, la découverte de pas mal de sites, puis premier contact avec Vincent Tournier et inscription à diverses chasses aux trésors… Et aujourd’hui une petite équipe de 3 personnes qui se monte à la faveur d’une très belle chasse (Grand merci à toi Patrice et vivement la prochaine…) ! Qui se solde par une victoire d’équipe et la découverte d’un autre chasseur de grande qualité, Eïpo ! Un seul regret, j’espère un jour pouvoir partir creuser moi-même (Mais pas sous la pluie ! Hum…). A quand une cache dans les Yvelines ?!"
"La matière noire de l'équipe : Vincent TOURNIER ou un des seuls chercheurs tellement original qu'il n'a même pas su se trouver un pseudo. "Originaire et amoureux du Pays de Cocagne (Tarn) (que chacun devrait prendre le temps de découvrir), je vis actuellement avec Céline, ma tendre et chère épouse, dans la forêt de Highland Park NJ (NDLA : New Jersey, USA). "Nous travaillons tous deux dans le monde de la recherche et comme si cela ne suffisait pas, je continue à chercher durant mes loisirs et ce, à son plus grand désespoir. Enfin faut pas exagérer quand même !
"Personnellement je suis un petit nouveau dans le monde des chasses aux trésors. Initié, torturé et enfin achevé avec cette satanée Chouette,
j'ai trouvé un bol d'air grâce à Serge Pastor que je remercie et félicite au passage. Par ses initiatives, j'ai
trouvé un plaisir immense. La première chasse nommée " La fibule de Preneste " fut pour moi un peu
comme si je redevenais un jeune jouvenceau lors de ses premiers émois : tout fou. Depuis c'est devenu une sorte d'addiction. Alors je m'essaie un
peu partout avec plus ou moins de réussite. Vincent
PS : encore un grand merci à Patrice pour son initiative qui est superbe à tous les niveaux. Enfin je ne peux que conclure avec ma nouvelle litanie : " Bon courage " comme qui dirait le grand long aux environs de 1902, comprend qui pourra.<BR> Et cela s'adresse à tous car Dionysos est passé mais on sait d'avance qu'un successeur ne tardera pas.
En effet, il y était noté <I>"En cette terre rare dérivée de l'antique Septentrion - et sur laquelle tu évolueras tout au long de ta quête - ...". Les terres rares sont un groupe de métaux du tableau périodique des éléments, groupe composé des lanthanides (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium et lutécium), du scandium et de l'yttrium. Chez les Romains, la limite septentrionale du monde connu portait le nom de Thulé duquel vient le nom du Thulium. Or le Thulium porte le numéro atomique 69. La terre rare dérivée de l'antique Septentrion est donc le Rhône, département numéro 69, dans le cadre duquel allait se dérouler toute la chasse.
Dans cette partie, les énigmes pouvaient être résolues dans le désordre puisqu'elles étaient totalement indépendantes. Cela
facilitait même cette résolution. Mais il n'en fallait pas pour autant oublier l'ordre dans lequel elles apparaissaient dans le dossier puisque
c'est cet ordre qui allait aider le chercheur à répondre à la question finale de cette partie ALPHA.
La première partie de cette énigme consistait à remplir le pavé de 9 cases en respectant les contraintes de voisinage énoncés. Une fois complété, ce pavé devait prendre place au centre de la grille de Sudoku située sur la seconde page de l'énigme (la petite pliure située en bas de la première page nous invitait à la tourner ainsi que le fait qu'il n'y avait pas de lettre grecque sur cette première page). Il y avait 8 façons de placer le pavé : 4 en le faisant tourner dans le plan et 4 autres en le retournant recto-verso. La bonne position était la suivante : Un amateur de Sudoku pouvait déterminer la position de 13 des symboles sans se préoccuper du pavé central. Mais il était impossible de résoudre complètement la grille sans ce pavé central. Une fois la grille résolue, il fallait décoder la ligne de symboles grisée signalée par une flèche et suivie de la lettre grecque zêta. Pour cela, il fallait utiliser la correspondance "symbole-lettre" cachée sous le pavé central et remplacer chaque symbole par la lettre qu'il recouvrait.
On obtenait ainsi les lettres T S A L V A G N Y qui devaient amener le chercheur à repérer sur une carte du Rhône la commune de LA TOUR DE SALVAGNY et y reporter la fameuse lettre zêta.
La grille de lettres utilisée dans cette énigme comportait 25 cases et l'on voyait que ces cases ne comportaient pas de lettres de l'alphabet
en double. On pouvait donc supposer que tout l'alphabet était utilisé, à l'exception d'une lettre. Les faces visibles du cube allaient devoir nous servir de masques, que nous allions superposer simultanément à la grille de lettre, les cases noires de ces masques étant opaques et les cases bleues translucides. Toutefois, comme pour le pavé central de notre grille de Sudoku de l'énigme précédente, il y avait pour chaque masque 8 positions possibles et donc, pour l'ensemble, 512 combinaisons. Pour parvenir à la solution, il fallait procéder de la façon suivante :
La lecture des lettres restantes s'effectuait dans l'ordre, ligne par ligne, et permettait d'obtenir SAIN BEL alors que SAIN BZL n'aurait rien signifié. Remarquons qu'il n'y a pas de T à SAIN puisque SAIN BEL signifie "sain et beau". Le chercheur devait donc repérer SAIN-BEL sur sa carte et y reporter la lettre alpha. Sans doute aussi, par réflexe, aura-t-il relié les deux points déjà trouvés afin de mieux visualiser son cheminement.
Sur la carte de France que proposait l'énigme, on constatait que 18 communes avaient été positionnées et que 8 triangles (dont un doré)
n'avaient pas encore été utilisés et attendaient en bas et à gauche de la carte. Il y avait bien 8 communes "mystérieuses" dont on ne connaissait que les lettres situées à leurs extrémités. La solution de cette énigme était l'une d'elles.
En remplaçant les nombres situés sous la carte de France par les lettres leur correspondant dans le petit tableau que le chercheur
venait de se construire, il obtenait le message suivant :
Or, "la vingt-cinq" (sous-entendu la vingt-cinquième commune) a un nom commençant par Y et finissant par N.
Le visuel de cette énigme devait inspirer immédiatement (ou pas) le chercheur, sans qu'il soit question de décryptage. On en retrouve d'ailleurs une fort belle illustration sculpturale sur la façade de l'église de Brou à Bourg-en-Bresse, dans l'Ain, département limitrophe du Rhône. Quelles que puissent être - ou ne pas être - ses convictions religieuses, la visite de l'abbaye s'impose.
En examinant la carte du Rhône, le chercheur pouvait hésiter car de nombreuses communes portent le nom de Saint-André. Mais qu'en était-il alors des lettres
E, V et E du visuel et de la feuille de vigne ? Sans doute une allusion à Eve qui fut créée à partir d'une côte d'Adam et dont la "tenue"
est symbolisée par la feuille de vigne. Et si Eve représentait la côte, nous avions un
lien entre Saint-André et la côte. Il existe bien une commune du nom de La Côte Saint-André mais elle se situe en Isère, autre département
limitrophe du Rhône. En revanche, il existe dans le Rhône une commune du nom de Saint-André-la-Côte et c'est justement la solution de
notre énigme.
Là encore, point de décryptage mais un simple réarrangement des cartes. de façon à obtenir LA CROIX-CHAZELLES, autre commune des Monts du Lyonnais qu'il aura repéré sur sa carte où il aura reporté la lettre bêta.
262144. C'est le nombre de possibilités qu'offraient 6 roues à 8 crans.
Le visuel de cette énigme présentait 10 dés. Leur examen portait à croire qu'ils étaient identiques. Ils l'étaient effectivement.
La résolution des énigmes précédentes avait conduit le chercheur à tracer sur sa carte un parcours en forme de boucle, parcours qui le ramenait
à SAIN-BEL, point alpha.
La résolution de cette énigme reposait sur l'alphabet Morse, le fameux code permettant de transmettre un texte à l'aide de séries d'impulsions
brèves et longues inventé en 1835 par Samuel Morse pour la télégraphie. Puis, le chercheur devait repérer BUFFETIERES sur la carte et y reporter la lettre êta.
Dans un premier temps, le chercheur devait terminer la partie de MasterMind®. Il ne lui restait plus qu'à remplacer chaque pion de couleur par l'une des deux lettres lui correspondant. La tâche n'était pas très fastidieuse puisque cette fois le nombre de possibilités n'était que de 64. Sans doute cette énigme était-elle l'une des plus simples de cette chasse.
Le chercheur devait donc repérer SARCEY sur la carte et y reporter la lettre upsilon.
* *
Le parcours effectué tout au long de cette première partie avait une forme bien particulière. Le chercheur devait y reconnaître la forme de la constellation du Bouvier.
On peut remarquer la proximité de nom entre Izar et Yzeron. La légende présente parfois le Bouvier comme un vigneron nommé Icarios, qui autorisa Dionysos à inspecter ses vignes. Dionysos lui révéla alors le secret de la fabrication du vin. Aussi, Icarios invita-t-il ses amis à déguster le breuvage, mais tous en burent trop et ne se réveillèrent que le lendemain. Pensant qu'Icarios avait tenté de les empoisonner, ses amis l'assassinèrent alors qu'il dormait encore.
Mais la légende assimile le plus souvent le Bouvier à son étoile principale, Alpha Bootis, dont
le nom est Arcturus. Le visuel ci-dessus faisait allusion au "gardien de l'ourse", étymologie souvent donnée au nom Arcturus. Sur la photo, nous voyons Frédéric Chesneau, le fameux montreur d'ours, dans les bras de Julia (voir le site Internet www.artmedia.fr).
Quant à la barre apparaissant sur le visuel, c'était celle du Patrouilleur Arcturus, le P650. Cette barre fut donnée en cadeau aux
Antilles par la Marine Nationale française. Avec ce visuel, nous avions donc bien la confirmation du lien entre notre point alpha et Arcturus.
* *
La dernière page de la partie Alpha invitait dans un premier temps le chercheur à effectuer sa quête dans le département du Rhône, comme nous
l'avons déjà vu.
Harris est l'étoile g de la constellation du Bouvier. Or, c'est aussi la position de la
commune de Pomeys sur le parcours terrestre du chercheur.
* *
Dans cette partie, les énigmes devaient être résolues dans l'ordre dans lequel elles apparaissaient dans le dossier
puisque, de façon assez classique, elles constituaient les étapes obligatoires du parcours que devait emprunter le chercheur.
La photographie des pièces d'un échiquier devait amener le joueur à penser à un jeu, les échecs étant sans doute l'un des plus beaux.
Les appellations Beaujolais, au nombre de 12, portent les noms de 8 communes (Saint-Amour, Juliénas, Chénas, Fleurie, Chiroubles, [Villié-]Morgon,
Régnié[-Durette] et Brouilly) auxquels s'ajoutent le Côte-de-Brouilly, le Moulin à Vent, le Beaujolais et le Beaujolais Villages qui ne sont
pas des noms de communes. Le visuel représentait ces 8 communes et Beaujeu, réparties dans de justes proportions et reliées entre elles par un "flot" de Beaujolais dont on dit qu'il est le troisième fleuve passant à Lyon (voir à l'occasion la fresque du restaurant de "Aux Trois Fleuves" à Lyon-Perrache, 10 rue Claudius Collonge).
"Place le soleil" disait l'énigme. N'en étant qu'à la deuxième énigme, le chercheur n'avait d'autre choix que de placer le soleil du visuel
sur Beaujeu, solution de la première énigme.
De l'Etoile (Juliénas) en passant par le Soleil (Beaujeu), le chercheur devait se rendre en ligne droite jusqu'à un lieu où Poséidon règne en
maître c'est-à-dire un milieu aquatique. Certes sur ce parcours le chercheur allait franchir quelques ruisseaux et rivières qui relèvent aussi
de l'autorité du dieu des eaux mais il fallait chercher une pièce d'eau relativement plus importante.
En arrivant à Cublize, le chercheur devait effectuer un changement de direction de pi/2 radians (unité
du Système International) c'est-à-dire de 90 degrés en direction du upsilon découvert dans la partie
ALPHA à savoir Sarcey.
Ce parcours de Cublize vers Sarcey fait passer le chercheur à proximité du "cinq-centième" romain. Cinq-centième était entre guillemets
tant les cardinaux romains sont malmenés lorsqu'on en fait des nombres ordinaux ! N'écrit-on pas tantôt XXe siècle, tantôt XXième arrondissement ?
C'est cette dernière notation que le chercheur devait retenir, notation plus logique (y compris en chiffres arabes) puisque phonétiquement,
"ième" suit bien le nombre considéré (troisième = trois + ième = 3ième).
Cinq cent s'écrivant D en chiffres romains (le petit dé situé en haut du visuel était un petit coup de pouce), cinq-centième devenait Dième.
Le visuel décrivait de façon très évidente le parcours que devait effectuer le chercheur à partir de Dième.
Dans le cas du visuel, la clé de fa est ce que l'on appelle une clé de Fa quatrième ligne qui donne aux notes posées sur cette quatrième
ligne (en partant du bas de la portée) le nom de Fa.
Le chercheur pouvait essayer de trouver un lieu appelé Sol Doré. En vain.
Le visuel présentait les nombres B6, 19 et 28 situés les uns sous les autres sur un fond de code binaire. Car c'était bien des nombres. Des
nombres en numération hexadécimale.
Mais cette gymnastique simple pouvait dérouter le chercheur. Dans ce cas il devait décoder les nombres hexadécimaux dans leur entier puis les
recoder en binaire.
Le chercheur devait ensuite coder les nombres 182, 25 et 40 en binaire comme suit : Il devait ensuite placer ces nombres les uns sous les autres, alignés à droite, comme pour les additionner. Pour plus de clarté, il pouvait (devait) remplacer les 1 par des points et laisser les emplacements des 0 vides. Il obtenait un ensemble de points qui devait l'amener à penser à l'écriture Braille. Dès lors, il pouvait lire les lettres A, N, S et E qui lui donnaient sa destination : ANSE.
L'alignement Solutré-Chénas-Anse pouvait être remarqué mais il n'allait rien apporter au jeu.
La résolution de la grille de mots croisés permettait au chercheur de trouver les 7 mots surlignés de jaune. Cela fait, il n'avait aucun mal à les remettre dans l'ordre pour découvrir sa destination : CHAPELLE NOTRE DAME DE LA ROCHETTE. Ce déplacement le faisait de nouveau passer précisément par la Pyramide. Il devait le remarquer.
L'énigme 8 permettait au chercheur d'effectuer deux déplacements successifs. CHENAS était donc sa première destination. Pour y parvenir, le chercheur passait une troisième fois à proximité du Col du Fût d'Avenas, très précisément en un lieu où se coupaient déjà deux de ses traits.
Il devait ensuite se diriger vers 6 . 1 . 95 . 5 . 8 . 16 . (T) . 13 . 3 . 68 . 99 . qui donnaient CHAMBOST-ALLIERES, destination qui obligeait le chercheur à passer une troisième fois par la Pyramide, tout comme il était déjà passé trois fois en un point situé à proximité du Col du Fût d'Avenas !
Cette énigme faisait appel aux signaux à bras de l'alphabet de la Marine.
Aussi le chercheur devait-il continuer son parcours en direction de la TOUR TELEGRAPHE (Tour Chappe) située à proximité de Lachassagne.
L'énigme 10 attirait l'attention du chercheur sur le fait qu'en deux endroits, ses traits de coupaient par trois fois. Il avait reconnu là La Pyramide
et le point situé non loin du Col du Fût d'Avenas.
* *
A propos des angles droits, il était dit qu'ils étaient raisonnablement orientés. Le chercheur devait comprendre qu'ils étaient ouverts
vers l'Orient, comme le sont les églises et autres temples. d'où soit Le premier angle inconnu avait donc comme valeur 19° et le deuxième 19+6 soit 25°.
Il aurait été plus académique de résoudre le problème avec un système d'équations à deux inconnues puisqu'il y avait effectivement
deux inconnues et deux équations: y = x + 6 système où l'on voyait qu'en remplaçant le y de la première équation par la valeur de y de la seconde équation, soit x + 6, on retrouvait l'équation qui avait servi à trouver la valeur de x. Mais parler, de prime abord, de "système d'équations à deux inconnues" aurait pu dérouter les moins scientifiques parmi les chercheurs !
De fait, 4 possibilités s'offraient, mathématiquement, au chercheur mais une
seule d'entre elles le menait précisément au cœur d'un village répondant aux caractéristiques de l'énigme : SAINT-JUST D'AVRAY.
Saint-Just d'Avray est situé à la limite de ce que l'on appelle le Beaujolais rouge et le Beaujolais vert, le Beaujolais viticole et le Beaujolais
forestier. Le nom à me communiquer pour obtenir la seconde moitié du Parchemin Secret était donc : CRÊT DES QUATRE BORNES.
* *
Le Parchemin Secret se présentait sous la forme d'une partition. Avant de résoudre cette nouvelle énigme, le chercheur devait d'abord
décoder cette partition. Pour déterminer cette correspondance, le chercheur pouvait s'appuyer sur les fréquences d'apparition des notes sur la partition et effectuer un parallèle avec les fréquences d'apparition des lettres dans un texte en Français (ESANTIRULO devenu aujourd'hui ESAITNRULO), le texte du parchemin étant suffisamment long pour qu'une telle recherche se révèle efficace.
Pour ne pas ajouter à la complexité de cette énigme, aucune armure de clé n'avait été apposée et seuls des dièses et des bécarres avaient été utilisés.
Les deux moitiés de parchemin se présentaient ainsi :
Une fois ces deux moitiés réunies, le Parchemin Secret se présentait ainsi :
Le chercheur devait convertir en lettres les notes du parchemin.
EH.QU.EP.OU.RT.AN.IT.LT.EF.AU.DR.AL.ET.OR.U.EV.IR.L.EN ST.AP.LS.NU.D.ES.RT.IO.DS.MU.AS.IS.FR.EP.TU.EM.AI.S.ES CO.LU.E.DO.CU.EM.EN.DT.ES.MO.NT.SV.ER.LS.AV.AL.EL.EP AS.AS.NT.AL.AR.IV.EI.ER.OU.TU.ES.IN.IV.ET.MO.NT.AE.CU.LO D.EL.AC.OR.IX.AP.LR.A.OR.CO.EH.EP.CR.E.EP.IU.DS.ES.C.EN DS.EV.R.LS.EN.OR.DL.CE.EH.IM.BN.AL.IS.E.DU.IP.OV.TV.IS AN.LT.OU.ES.T.CI.NQ.EM.RT.ES.T.DU.IO.CS.MO.PT.ER C'était ensuite un jeu d'enfant que de remettre dans le bon ordre la toute petite moitié des couples inversés et obtenir :
SACHE QUE POURTANT IL TE FAUDRA LE TROUVER. IL N'EST PAS L'UN DES TROIS DU MASSIF REPUTÉ MAIS S'ÉCOULE DOUCEMENT DES MONTS VERS LA VALLÉE, PASSANT A LA RIVIÈRE OÙ TU ES INVITÉ. MONTE AU COL DE LA CROIX PAR LA ROCHE PERCÉE, PUIS DESCENDS, VERS LE NORD, LE CHEMIN BALISÉ. DU PIVOT, VISANT L'OUEST, CINQ MÈTRES TU DOIS COMPTER.
Pour qu'enfin à tes pieds fortune tu puisses trouver
Que cherche-t-on habituellement dans une charade ? Mon tout, bien évidemment.
Le Thoux passe au lieu-dit de La Rivière (D73 - commune de Poleymieux) où le chercheur était invité à se rendre.
Du col très précisément (un panneau le matérialisant) descendait un chemin vers le Nord-Nord-Est, la précision "Nord" étant suffisante.
Quelques centaines de mètres plus bas, le chercheur se "heurtait" à une barrière.
Le trou rebouché
* *
La contremarque
Le Masque de Dionysos
|
|