Le Masque de Dionysos (énigmes et solutions)


LES GAGNANTS

La chasse Le Masque de Dyonisos a été remportée aujourd'hui, 26 juillet 2008, à 16h10, par une équipe fort sympathique, qui s'est constituée pour l'occasion et non par une équipe de "professionnels" des chasses au trésor.

Bravo à Eïpo, à Vincent Tournier et à Choufou, lesquels peuvent remercier le beau-frère de Choufou qui, lui-aussi, s'est pris une douche mémorable au moment de creuser pour trouver la contremarque !
Le Masque de Dionysos lui a été remis ainsi que le carton de 6 bouteilles du Domaine Noépierre (ça, je ne sais pas si ça a été prudent !)

Encore bravo à nos trois compères pour leur perspicacité.
Mais merci aussi à vous tous pour votre participation à cette modeste chasse dont je vais faire une sorte de "débriefing" afin d'être meilleur la prochaine fois !

Patrice

EÏPO

" J'ai 20 ans, j'habite en Normandie et je suis étudiant en histoire.
Je participe à des chasses au trésor depuis 4 ans. Je fais ça par plaisir car ça me permet de me triturer un peu les neurones et de découvrir plein de nouvelles choses (ma géographie du Rhône vient de s'enrichir formidablement ! )
Je tiens à remercier Patrice pour avoir concocté cette belle chasse. Il m'arrive également d'être concepteur d'énigmes
(NDLA : il m'arrive en effet de croiser Eïpo sur un site consacré aux énigmes) et je sais que ça représente énormément de temps et de travail alors bravo et merci à lui. "

CHOUFOU

"J’ai découvert ma première chasse aux trésors en 1993, je vous laisse deviner de laquelle il s’agit… A cette époque j’avais à peine un an de plus que l’âge minimum évalué par Max valentin pour pouvoir résoudre les énigmes ! Donc il va de soi, sans minitel et sans internet, il a bien fallu se débrouiller ! Puis, avec le temps la chasse est passée dans l’oublie, et après... - trèèès longtemps après ! - Je suis retombé sur le bouquin… « Tiens au fait quelle est la solution » ? Et la, Surprise ! Plus de 10 ans. Découverte d’un chouette forum, la quantité d’information m’a submergé en quelques heures, j’ai replongé… J’ai effacé mes anciennes pistes trop simples (peut-être pas en fait ! lol) pour repartir sur de nouvelles bases… En 2005, j’ai découvert les cistes via le forum. J’ai essayé, j’ai trouvé ça marrant ! Puis en 2006 vient ma première Publiciste, « embrouille sous le cagnard »… Premier à résoudre l’énigme avec plus de 24h d’avance !! 1600 Km aller-retour ! Comment faire ?? Le temps de trouver quelqu’un… Il était trop tard un 2eme larron était passé par là pour rafler la mise !! Je laissais tomber les chasses quelques temps un peu dépité… Mais le mal était fait, comme l’aurait dit Pavlov, j’avais subit mon premier « conditionnement positif » ! Ce n’était plus qu’une question de temps…

"Je suis revenu dans le monde des chasses en 2007 à la faveur exclusive des chasses virtuelles, dans lesquelles je m’amusais littéralement à résoudre les énigmes et à essayer de percer la logique du concepteur. Il s’agissait d’un véritable loisir visant à s’amuser et à découvrir les solutions et de nouvelles choses, le «conditionnement» a de plus continué son œuvre avec quelques victoires.

"Puis j’ai découvert une chasse « terrain » de Le_Graal que j’ai faite pour m’amuser et sur laquelle je me suis éclaté ! La messe était dite, j’avais basculé définitivement dans les chasses aux trésors… S’en suivi, la découverte de pas mal de sites, puis premier contact avec Vincent Tournier et inscription à diverses chasses aux trésors… Et aujourd’hui une petite équipe de 3 personnes qui se monte à la faveur d’une très belle chasse (Grand merci à toi Patrice et vivement la prochaine…) ! Qui se solde par une victoire d’équipe et la découverte d’un autre chasseur de grande qualité, Eïpo ! Un seul regret, j’espère un jour pouvoir partir creuser moi-même (Mais pas sous la pluie ! Hum…). A quand une cache dans les Yvelines ?!"

VINCENT TOURNIER

"La matière noire de l'équipe : Vincent TOURNIER ou un des seuls chercheurs tellement original qu'il n'a même pas su se trouver un pseudo.

"Originaire et amoureux du Pays de Cocagne (Tarn) (que chacun devrait prendre le temps de découvrir), je vis actuellement avec Céline, ma tendre et chère épouse, dans la forêt de Highland Park NJ (NDLA : New Jersey, USA).

"Nous travaillons tous deux dans le monde de la recherche et comme si cela ne suffisait pas, je continue à chercher durant mes loisirs et ce, à son plus grand désespoir. Enfin faut pas exagérer quand même !

"Personnellement je suis un petit nouveau dans le monde des chasses aux trésors. Initié, torturé et enfin achevé avec cette satanée Chouette, j'ai trouvé un bol d'air grâce à Serge Pastor que je remercie et félicite au passage. Par ses initiatives, j'ai trouvé un plaisir immense. La première chasse nommée " La fibule de Preneste " fut pour moi un peu comme si je redevenais un jeune jouvenceau lors de ses premiers émois : tout fou. Depuis c'est devenu une sorte d'addiction. Alors je m'essaie un peu partout avec plus ou moins de réussite.
Ce genre de chasse est pour moi quelque chose d'extraordinaire, une nouvelle plongée vers l'inconnu et ce à chaque fois. Ce que j'adore par dessus tout : quand il existe des passerelles dans la chasse, car selon ma nature il n'y a rien de plus jouissif que de trouver une faille permettant de faire sauter une énigme sans en avoir compris encore le fonctionnement. " Ce n'est pas un tempérament de vrai chercheur me direz vous ? " Vous avez raison, je vous avais bien dis que je n'étais non seulement pas très imaginatif mais aussi qu'un petit nouveau.
A bientôt à tous et toutes sous de nouveaux horizons".

Vincent

PS : encore un grand merci à Patrice pour son initiative qui est superbe à tous les niveaux.
REPS : je ne peux qu'adresser mes félicitations à mes collègues Choufou et Eipo qui à mon contraire sont de vrais " matières grises " ou plutôt arc-en-ciel tant leurs talents sont multiples et variés.

Enfin je ne peux que conclure avec ma nouvelle litanie : " Bon courage " comme qui dirait le grand long aux environs de 1902, comprend qui pourra.<BR> Et cela s'adresse à tous car Dionysos est passé mais on sait d'avance qu'un successeur ne tardera pas.


SOLUTIONS

Comme cela était recommandé sur la page d'accueil de la chasse, il valait mieux lire intégralement le dossier Enigmes avant d'attaquer le décryptage et particulièrement la dernière page de la partie Alpha.
En effet, il y était noté <I>"En cette terre rare dérivée de l'antique Septentrion - et sur laquelle tu évolueras tout au long de ta quête - ...".
Les terres rares sont un groupe de métaux du tableau périodique des éléments, groupe composé des lanthanides (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium et lutécium), du scandium et de l'yttrium.
Chez les Romains, la limite septentrionale du monde connu portait le nom de Thulé duquel vient le nom du Thulium. Or le Thulium porte le numéro atomique 69.
La terre rare dérivée de l'antique Septentrion est donc le Rhône, département numéro 69, dans le cadre duquel allait se dérouler toute la chasse.

ALPHA

Dans cette partie, les énigmes pouvaient être résolues dans le désordre puisqu'elles étaient totalement indépendantes. Cela facilitait même cette résolution. Mais il n'en fallait pas pour autant oublier l'ordre dans lequel elles apparaissaient dans le dossier puisque c'est cet ordre qui allait aider le chercheur à répondre à la question finale de cette partie ALPHA.

Enigme

La première partie de cette énigme consistait à remplir le pavé de 9 cases en respectant les contraintes de voisinage énoncés.
On aboutissait alors à la répartition unique suivante :


Une fois complété, ce pavé devait prendre place au centre de la grille de Sudoku située sur la seconde page de l'énigme (la petite pliure située en bas de la première page nous invitait à la tourner ainsi que le fait qu'il n'y avait pas de lettre grecque sur cette première page). Il y avait 8 façons de placer le pavé :
4 en le faisant tourner dans le plan et 4 autres en le retournant recto-verso.
La bonne position était la suivante :

Un amateur de Sudoku pouvait déterminer la position de 13 des symboles sans se préoccuper du pavé central. Mais il était impossible de résoudre complètement la grille sans ce pavé central.

Une fois la grille résolue, il fallait décoder la ligne de symboles grisée signalée par une flèche et suivie de la lettre grecque zêta.
Pour cela, il fallait utiliser la correspondance "symbole-lettre" cachée sous le pavé central et remplacer chaque symbole par la lettre qu'il recouvrait.


On obtenait ainsi les lettres T S A L V A G N Y qui devaient amener le chercheur à repérer sur une carte du Rhône la commune de LA TOUR DE SALVAGNY et y reporter la fameuse lettre zêta.

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Enigme

La grille de lettres utilisée dans cette énigme comportait 25 cases et l'on voyait que ces cases ne comportaient pas de lettres de l'alphabet en double. On pouvait donc supposer que tout l'alphabet était utilisé, à l'exception d'une lettre.
22 lettres étaient parfaitement visibles. Restait à identifier les 3 autres parmi E, M, P et Z.
Le P et le M ne posaient aucun problème puisque partiellement visibles. Le seul doute pouvant subsister concernait la dernière case située dans l'angle inférieur gauche. Elle pouvait contenir un E comme un Z. La résolution de l'énigme allait nous montrer que c'était un E.


Les faces visibles du cube allaient devoir nous servir de masques, que nous allions superposer simultanément à la grille de lettre, les cases noires de ces masques étant opaques et les cases bleues translucides.
Toutefois, comme pour le pavé central de notre grille de Sudoku de l'énigme précédente, il y avait pour chaque masque 8 positions possibles et donc, pour l'ensemble, 512 combinaisons.
Pour parvenir à la solution, il fallait procéder de la façon suivante :

Premier masque

Deuxième masque

Troisième masque

La lecture des lettres restantes s'effectuait dans l'ordre, ligne par ligne, et permettait d'obtenir SAIN BEL alors que SAIN BZL n'aurait rien signifié.
Remarquons qu'il n'y a pas de T à SAIN puisque SAIN BEL signifie "sain et beau".
Le chercheur devait donc repérer SAIN-BEL sur sa carte et y reporter la lettre alpha.
Sans doute aussi, par réflexe, aura-t-il relié les deux points déjà trouvés afin de mieux visualiser son cheminement.

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Enigme

Sur la carte de France que proposait l'énigme, on constatait que 18 communes avaient été positionnées et que 8 triangles (dont un doré) n'avaient pas encore été utilisés et attendaient en bas et à gauche de la carte.
18 et 8 faisant 26, on pouvait d'ores et déjà supposer qu'il y avait un lien entre les communes et les lettres de l'alphabet.
Ces communes ont une particularité : si on les classe par ordre alphabétique, leurs dernières lettres sont elles-aussi classées mais dans l'ordre inverse, non en partant de Z mais en partant de L. ArgenteuiL, par exemple, nous donnait le lien entre le A et le L, BercK le lien entre le B et le K, MetZ le lien entre le M et le Z.
Il suffisait donc d'écrire sur une ligne l'alphabet dans l'ordre et d'inscrire sous chaque lettre la dernière lettre de la commune commençant par cette lettre. Restait ensuite à ajouter une troisième ligne : les nombres de 01 à 26 et à supprimer la première ligne pour éviter tout risque de confusion.


Il y avait bien 8 communes "mystérieuses" dont on ne connaissait que les lettres situées à leurs extrémités. La solution de cette énigme était l'une d'elles.

En remplaçant les nombres situés sous la carte de France par les lettres leur correspondant dans le petit tableau que le chercheur venait de se construire, il obtenait le message suivant :

INSERE UN SIMPLE CHIFFRE ENTRE LES EXTREMITES DE LA VINGT-CINQ. AINSI SE REVELERA-T-ELLE A TOI.

Or, "la vingt-cinq" (sous-entendu la vingt-cinquième commune) a un nom commençant par Y et finissant par N.
Naturellement, le chiffre à insérer entre le Y et le N était à écrire en toutes lettres.
Le chercheur n'avait que 10 essais à effectuer : YUNN, YDEUXN, YTROISN, YQUATREN, YCINQN, YSIXN, YSEPTN, YHUITN, YNEUFN et YZERON.
YZERON était bien sûr la seule réponse possible.
Le chercheur devait donc repérer YZERON sur sa carte et y reporter la lettre epsilon.

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Enigme

Le visuel de cette énigme devait inspirer immédiatement (ou pas) le chercheur, sans qu'il soit question de décryptage.
L'auréole et la croix (et non le X) devaient faire penser à saint André puisque la croix de saint André a précisément la particularité d'avoir deux branches de même longueur.


On en retrouve d'ailleurs une fort belle illustration sculpturale sur la façade de l'église de Brou à Bourg-en-Bresse, dans l'Ain, département limitrophe du Rhône.
Quelles que puissent être - ou ne pas être - ses convictions religieuses, la visite de l'abbaye s'impose.

En examinant la carte du Rhône, le chercheur pouvait hésiter car de nombreuses communes portent le nom de Saint-André. Mais qu'en était-il alors des lettres E, V et E du visuel et de la feuille de vigne ? Sans doute une allusion à Eve qui fut créée à partir d'une côte d'Adam et dont la "tenue" est symbolisée par la feuille de vigne. Et si Eve représentait la côte, nous avions un lien entre Saint-André et la côte. Il existe bien une commune du nom de La Côte Saint-André mais elle se situe en Isère, autre département limitrophe du Rhône. En revanche, il existe dans le Rhône une commune du nom de Saint-André-la-Côte et c'est justement la solution de notre énigme.
Aussi le chercheur devait-il repérer SAINT-ANDRE-LA-COTE sur sa carte et y reporter la lettre delta.

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Enigme

Là encore, point de décryptage mais un simple réarrangement des cartes.
7 cartes ? Donc 7! (lire factorielle 7) façons différentes de les ranger, soit 5040 combinaisons ! Mais ce serait là compter sans le bon sens du chercheur qui n'aura eu aucun mal à redistribuer les cartes comme suit :

LA . CRO . IX . CH . AZ . EL . LES

de façon à obtenir LA CROIX-CHAZELLES, autre commune des Monts du Lyonnais qu'il aura repéré sur sa carte où il aura reporté la lettre bêta.

Enigme

262144. C'est le nombre de possibilités qu'offraient 6 roues à 8 crans.
Ces 6 roues servaient de support à 6 mots de 8 lettres, plus ou moins complexes, qui n'apportaient strictement rien à la résolution de l'énigme.
Mais en tournant les roues de façon à composer un mot de 6 lettres, le chercheur sera probablement tombé sur le mot ENIGME. Peut-être aura-t-il remarqué qu'en tournant les roues exactement du même nombre de crans, il tombait sur TRESOR, indication que l'orientation des roues devait rester commune. En effectuant encore quelques décalages, le chercheur obtenait POMEYS qu'il devait repérer sur sa carte. Il devait ensuit y reporter la lettre gamma.

Enigme

Le visuel de cette énigme présentait 10 dés. Leur examen portait à croire qu'ils étaient identiques. Ils l'étaient effectivement.
Ainsi le chercheur pouvait-il les disposer côte à côte et tenter de trouver le nom d'une commune de 10 lettres, sachant que chacune de ces 10 lettres n'était pas à choisir parmi toutes les lettres de l'alphabet mais seulement parmi les lettres A, M, N, O, R et T.
Si, mathématiquement, il existait 60 466 176 possibilités (de AAAAAAAAAA à TTTTTTTTTT), une seule était la bonne : MONTROMANT.
Et le chercheur devait repérer MONTROMANT sur la carte et y reporter la lettre rhô.

Enigme

La résolution des énigmes précédentes avait conduit le chercheur à tracer sur sa carte un parcours en forme de boucle, parcours qui le ramenait à SAIN-BEL, point alpha.
Cette énigme a ayant déjà été résolue (dans le sens où le nom d'une commune avait déjà été trouvé), le nouveau visuel la concernant ne pouvait qu'apporter d'importantes précisions quant à l'identification du point alpha et à son rôle dans l'ensemble de cette première partie.
Nous reviendrons donc sur ce visuel de "confirmation".

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Enigme

La résolution de cette énigme reposait sur l'alphabet Morse, le fameux code permettant de transmettre un texte à l'aide de séries d'impulsions brèves et longues inventé en 1835 par Samuel Morse pour la télégraphie.
Sur le visuel de l'énigme, les longues (traits) étaient déjà en place. Les chiffres indiquaient simplement le nombre de brèves (points) à insérer entre les longues.
Une fois l'ensemble du code reconstitué, le chercheur devait le décoder patiemment comme suit :


Puis, le chercheur devait repérer BUFFETIERES sur la carte et y reporter la lettre êta.

Enigme

Dans un premier temps, le chercheur devait terminer la partie de MasterMind®.
La solution était


Il ne lui restait plus qu'à remplacer chaque pion de couleur par l'une des deux lettres lui correspondant. La tâche n'était pas très fastidieuse puisque cette fois le nombre de possibilités n'était que de 64. Sans doute cette énigme était-elle l'une des plus simples de cette chasse.


Le chercheur devait donc repérer SARCEY sur la carte et y reporter la lettre upsilon.

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Le parcours effectué tout au long de cette première partie avait une forme bien particulière.


Le chercheur devait y reconnaître la forme de la constellation du Bouvier.


On peut remarquer la proximité de nom entre Izar et Yzeron.

La légende présente parfois le Bouvier comme un vigneron nommé Icarios, qui autorisa Dionysos à inspecter ses vignes. Dionysos lui révéla alors le secret de la fabrication du vin. Aussi, Icarios invita-t-il ses amis à déguster le breuvage, mais tous en burent trop et ne se réveillèrent que le lendemain. Pensant qu'Icarios avait tenté de les empoisonner, ses amis l'assassinèrent alors qu'il dormait encore.

Mais la légende assimile le plus souvent le Bouvier à son étoile principale, Alpha Bootis, dont le nom est Arcturus.
Callisto, compagne d'Artémis, était vouée à la virginité et passait son temps à se promener dans les bois. Un jour Zeus, épris d'elle (encore !), prit les traits d'Artémis et lui fit un enfant : ainsi naquit Arcas.
Héra, épouse de Zeus, folle de jalousie (comme d'habitude !), transforma Callisto en Ourse.
Arcas, devenu grand, un jour qu'il chassait, prit une ourse comme proie ne sachant pas qu'elle était sa mère ; il l'aurait tuée si Zeus n'avait pas transporté Callisto dans les cieux : ainsi elle devint la constellation de la Grande Ourse.
Quant à Arcas, il fut transformé en l'étoile la plus brillante de la constellation du Bouvier, à laquelle il donna son nom, Arcturus, afin qu'il puisse veiller pour l'éternité sur sa mère.


Le visuel ci-dessus faisait allusion au "gardien de l'ourse", étymologie souvent donnée au nom Arcturus.
Sur la photo, nous voyons Frédéric Chesneau, le fameux montreur d'ours, dans les bras de Julia (voir le site Internet www.artmedia.fr).

Quant à la barre apparaissant sur le visuel, c'était celle du Patrouilleur Arcturus, le P650. Cette barre fut donnée en cadeau aux Antilles par la Marine Nationale française.


Avec ce visuel, nous avions donc bien la confirmation du lien entre notre point alpha et Arcturus.

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La dernière page de la partie Alpha invitait dans un premier temps le chercheur à effectuer sa quête dans le département du Rhône, comme nous l'avons déjà vu.
Elle lui demandait aussi de se rendre à Harris, d'emprunter le "chemin raide" et de trouver "le fond" dont le nom du patron était le nom à me communiquer pour obtenir la première moitié du Parchemin Secret.

Harris est l'étoile g de la constellation du Bouvier. Or, c'est aussi la position de la commune de Pomeys sur le parcours terrestre du chercheur.
Ce dernier devait donc se rendre à Pomeys et y emprunter le "raitchemin", c'est-à-dire le "chemin raide", qui monte, conduisant au bois de Pomeys, et parvenir à la fontaine intarissable désignée sous le nom de « fond St Martin ».
Le nom du patron (saint patron) était donc MARTIN.

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OMEGA

Dans cette partie, les énigmes devaient être résolues dans l'ordre dans lequel elles apparaissaient dans le dossier puisque, de façon assez classique, elles constituaient les étapes obligatoires du parcours que devait emprunter le chercheur.

Enigme 1

La photographie des pièces d'un échiquier devait amener le joueur à penser à un jeu, les échecs étant sans doute l'un des plus beaux.
Une recherche sur les armoiries des communes du Rhône conduisait le chercheur à BEAUJEU, capitale historique du Beaujolais, région viticole connue pour ses vins typiques, vins rouges issus à 99% du cépage Gamay.
Aussi le chercheur devait-il repérer BEAUJEU sur sa carte.

Enigme 2

Les appellations Beaujolais, au nombre de 12, portent les noms de 8 communes (Saint-Amour, Juliénas, Chénas, Fleurie, Chiroubles, [Villié-]Morgon, Régnié[-Durette] et Brouilly) auxquels s'ajoutent le Côte-de-Brouilly, le Moulin à Vent, le Beaujolais et le Beaujolais Villages qui ne sont pas des noms de communes.
Ce sont donc ces 8 communes que le chercheur devait retenir dans cette énigme.


Le visuel représentait ces 8 communes et Beaujeu, réparties dans de justes proportions et reliées entre elles par un "flot" de Beaujolais dont on dit qu'il est le troisième fleuve passant à Lyon (voir à l'occasion la fresque du restaurant de "Aux Trois Fleuves" à Lyon-Perrache, 10 rue Claudius Collonge).

"Place le soleil" disait l'énigme. N'en étant qu'à la deuxième énigme, le chercheur n'avait d'autre choix que de placer le soleil du visuel sur Beaujeu, solution de la première énigme.
Il lui fallait ensuite, comme demandé, retourner ce visuel puis l'orienter de façon à, à la bonne échelle, faire coïncider ses points avec les 8 communes retenues. Alors seulement, il pouvait identifier celle recouverte par l'étoile, à savoir JULIENAS.

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Enigme 3

De l'Etoile (Juliénas) en passant par le Soleil (Beaujeu), le chercheur devait se rendre en ligne droite jusqu'à un lieu où Poséidon règne en maître c'est-à-dire un milieu aquatique. Certes sur ce parcours le chercheur allait franchir quelques ruisseaux et rivières qui relèvent aussi de l'autorité du dieu des eaux mais il fallait chercher une pièce d'eau relativement plus importante.
Comme nous le verrons, cette recherche était néanmoins limitée afin d'éviter au chercheur d'aller toujours plus loin pour trouver un domaine aquatique toujours plus important.
Il lui fallait retenir le Lac des Sapins, proche de Cublize.
Une fois à ce lac, il devait se rendre à la mairie la plus proche à savoir CUBLIZE.
Juliénas, Beaujeu et Cublize sont alignés avec suffisamment de précision pour pouvoir les repérer les uns part rapport aux autres.
Le nombre 2,75 quant à lui représentait le nombre de fois à parcourir, depuis Juliénas, la distance Juliénas-Beaujeu pour parvenir à Cublize. Ce nombre permettait de limiter la recherche, comme dit plus haut.
Enfin, le parcours faisait passer le chercheur une première fois à proximité du Col du Fût d'Avenas, d'où le fût représenté sur le visuel.
Ce col (762 m) offre un très joli panorama sur la vallée de la Saône et les Alpes.

Enigme 4

En arrivant à Cublize, le chercheur devait effectuer un changement de direction de pi/2 radians (unité du Système International) c'est-à-dire de 90 degrés en direction du upsilon découvert dans la partie ALPHA à savoir Sarcey.
Notons qu'à Cublize nous avons un angle droit.

Ce parcours de Cublize vers Sarcey fait passer le chercheur à proximité du "cinq-centième" romain. Cinq-centième était entre guillemets tant les cardinaux romains sont malmenés lorsqu'on en fait des nombres ordinaux ! N'écrit-on pas tantôt XXe siècle, tantôt XXième arrondissement ? C'est cette dernière notation que le chercheur devait retenir, notation plus logique (y compris en chiffres arabes) puisque phonétiquement, "ième" suit bien le nombre considéré (troisième = trois + ième = 3ième).

Cinq cent s'écrivant D en chiffres romains (le petit dé situé en haut du visuel était un petit coup de pouce), cinq-centième devenait Dième.
Or, le trait partant de Cublize en direction de Sarcey passait bien à proximité de DIEME. Le chercheur devait considérer cette commune comme étape de cette énigme, comme cela était précisé.

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Enigme 5

Le visuel décrivait de façon très évidente le parcours que devait effectuer le chercheur à partir de Dième.
La portée comportait une clé de fa. Rappelons que c'est la clé qui impose leur nom aux notes qui la suivent en donnant son propre nom à la ligne sur laquelle "elle est posée" (entre les deux petits points).

Dans le cas du visuel, la clé de fa est ce que l'on appelle une clé de Fa quatrième ligne qui donne aux notes posées sur cette quatrième ligne (en partant du bas de la portée) le nom de Fa.
Ainsi, les notes qui la suivaient étaient-elles sol, do et ré.

Le chercheur pouvait essayer de trouver un lieu appelé Sol Doré. En vain.
Il devait considérer Do dans son écriture antique à savoir Ut, comme c'est encore le cas lorsque l'on évoque la clé d'Ut.
Il découvrait alors qu'il devait se rendre à SOLUTRÉ, déplacement qui allait le faire passer précisément par la Pyramide, point culminant (888 m) de la Forêt Départementale de la Pyramide proche de Lamure-sur-Azergues. D'où la pyramide du visuel.
Il repassait aussi à proximité du Col du Fût d'Avenas.

Enigme 6

Le visuel présentait les nombres B6, 19 et 28 situés les uns sous les autres sur un fond de code binaire. Car c'était bien des nombres. Des nombres en numération hexadécimale.
Il est très aisé (d'où son emploi) de passer de l'hexadécimal au binaire. Il suffit pour cela de coder en binaire chacun des deux caractères de l'hexadécimal et de "coller" ces deux codages l'un après l'autre.
B (en hexadécimal) = 11 (en décimal) = 1011 (en binaire) et 6 (en hexadécimal) = 6 (en décimal) = 0110 (en binaire) d'où B6 (en hexadécimal) = 10110110 (en binaire).
1 (en hexadécimal) = 1 (en décimal) = 1 (en binaire) et 9 (en hexadécimal) = 9 (en décimal) = 1001 (en binaire) d'où 19 (en hexadécimal) = 11001 (en binaire).
2 (en hexadécimal) = 2 (en décimal) = 10 (en binaire) et 8 (en hexadécimal) = 8 (en décimal) = 1000 (en binaire) d'où 28 (en hexadécimal) = 101000 (en binaire).

Mais cette gymnastique simple pouvait dérouter le chercheur. Dans ce cas il devait décoder les nombres hexadécimaux dans leur entier puis les recoder en binaire.
Si, en décimal, à mesure que l'on se déplace vers la gauche dans un nombre, les chiffres ont un "poids" multiple de 10 (unités, dizaines, centaines, etc.), en hexadécimal ils ont un poids multiple de 16 (1, 16, 16², etc.). Les "symboles" de 0 à 9 de l'hexadécimal correspondent bien aux chiffres de 0 à 9 en décimal. Au-delà, le A vaut 10, le B vaut 11, ..., le F vaut 15.
Ainsi B6 en hexadécimal vallait-il 11x16 + 6 soit 182 en décimal.
19 en hexadécimal vallait 1x16 + 9 = 25 en décimal.
28 en hexadécimal vallait 2x16 + 8 = 40 en décimal.

Le chercheur devait ensuite coder les nombres 182, 25 et 40 en binaire comme suit :


Il devait ensuite placer ces nombres les uns sous les autres, alignés à droite, comme pour les additionner.
Pour plus de clarté, il pouvait (devait) remplacer les 1 par des points et laisser les emplacements des 0 vides.
Il obtenait un ensemble de points qui devait l'amener à penser à l'écriture Braille.
Dès lors, il pouvait lire les lettres A, N, S et E qui lui donnaient sa destination : ANSE.


L'alignement Solutré-Chénas-Anse pouvait être remarqué mais il n'allait rien apporter au jeu.

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Enigme 7

La résolution de la grille de mots croisés permettait au chercheur de trouver les 7 mots surlignés de jaune.


Cela fait, il n'avait aucun mal à les remettre dans l'ordre pour découvrir sa destination : CHAPELLE NOTRE DAME DE LA ROCHETTE.

Ce déplacement le faisait de nouveau passer précisément par la Pyramide. Il devait le remarquer.

Enigme 8

L'énigme 8 permettait au chercheur d'effectuer deux déplacements successifs.
Pour trouver la destination du premier de ces déplacements, il suffisait au chercheur d'imaginer ce qu'il verrait s'il se situait au-dessus de chacun des 6 volumes du visuel. Les vues de dessus de ces volumes sont les suivantes :


CHENAS était donc sa première destination.
Pour y parvenir, le chercheur passait une troisième fois à proximité du Col du Fût d'Avenas, très précisément en un lieu où se coupaient déjà deux de ses traits.

Il devait ensuite se diriger vers 6 . 1 . 95 . 5 . 8 . 16 . (T) . 13 . 3 . 68 . 99 .
Ces nombres étaient des numéros atomiques (le T n'était pas codé). Il suffisait de les remplacer par les abréviations des éléments auxquels ils correspondaient :

C . H . Am . B . O . S . T . Al . Li . Er . Es

qui donnaient CHAMBOST-ALLIERES, destination qui obligeait le chercheur à passer une troisième fois par la Pyramide, tout comme il était déjà passé trois fois en un point situé à proximité du Col du Fût d'Avenas !

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Enigme 9

Cette énigme faisait appel aux signaux à bras de l'alphabet de la Marine.
Le message était le suivant :

A ANGLE DROIT, DIRIGE-TOI VERS LA TOUR TELEGRAPHE.

Aussi le chercheur devait-il continuer son parcours en direction de la TOUR TELEGRAPHE (Tour Chappe) située à proximité de Lachassagne.
Notons qu'à Chambost-Allières nous avons un angle droit.

Enigme 10

L'énigme 10 attirait l'attention du chercheur sur le fait qu'en deux endroits, ses traits de coupaient par trois fois. Il avait reconnu là La Pyramide et le point situé non loin du Col du Fût d'Avenas.
Il aurait pu penser que ces deux points allaient le mener sur une bonne piste si l'énigme 10 ne l'avait mis en garde.
Dionysos était ambigu. Et il fallait lui préférer la rectitude, les angles droits, symbolisée par l'équerre ajoutée au portrait de Dionysos sur le visuel.
Cette préférence allait conditionner sa réussite dans la résolution de cette fin de partie.

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A propos des angles droits, il était dit qu'ils étaient raisonnablement orientés. Le chercheur devait comprendre qu'ils étaient ouverts vers l'Orient, comme le sont les églises et autres temples.
Le chercheur devait effectuer une construction entre Cublize et Chambost-Allières, les deux communes où il avait dû effectuer un changement de direction à angle droit.
Cette construction devait lui permettre de trouver un point où le trait venant de Cublize et le trait venant de Chambost-Allières se rejoignaient en un angle de 136 degrés, formant ainsi un triangle dont les deux autres angles (Cublize et Chambost-Allières) avaient des valeurs dont la différence était de 6°.
La somme des angles d'un triangle faisant 180°, si l'on donnait à l'angle le plus faible des deux angles inconnus le nom de x, l'autre angle inconnu avait pour valeur x+6 et l'on pouvait écrire :

x + x+6 + 136 = 180

d'où
2x = 38

soit
x = 19

Le premier angle inconnu avait donc comme valeur 19° et le deuxième 19+6 soit 25°.

Il aurait été plus académique de résoudre le problème avec un système d'équations à deux inconnues puisqu'il y avait effectivement deux inconnues et deux équations:

x + y + 136 = 180
y = x + 6

système où l'on voyait qu'en remplaçant le y de la première équation par la valeur de y de la seconde équation, soit x + 6, on retrouvait l'équation qui avait servi à trouver la valeur de x.
Mais parler, de prime abord, de "système d'équations à deux inconnues" aurait pu dérouter les moins scientifiques parmi les chercheurs !

De fait, 4 possibilités s'offraient, mathématiquement, au chercheur mais une seule d'entre elles le menait précisément au cœur d'un village répondant aux caractéristiques de l'énigme : SAINT-JUST D'AVRAY.

Saint-Just d'Avray est situé à la limite de ce que l'on appelle le Beaujolais rouge et le Beaujolais vert, le Beaujolais viticole et le Beaujolais forestier.
Les habitants de Saint-Just d'Avray sont appelés les Chouettes, nom provenant du mot contre-révolutionnaire "chouan".
Et le point culminant du village est le Crêt des Quatre Bornes situé à 898 mètres d'altitude.

Le nom à me communiquer pour obtenir la seconde moitié du Parchemin Secret était donc : CRÊT DES QUATRE BORNES.

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LE PARCHEMIN SECRET

Le Parchemin Secret se présentait sous la forme d'une partition. Avant de résoudre cette nouvelle énigme, le chercheur devait d'abord décoder cette partition.
De demi-ton en demi-ton, les lettres de l'alphabet partaient du La220 (deuxième ligne sous la portée) qui correspondait donc au A et montaient jusqu'au La#932 (première ligne au-dessus de la portée) qui correspondait au Z.

Pour déterminer cette correspondance, le chercheur pouvait s'appuyer sur les fréquences d'apparition des notes sur la partition et effectuer un parallèle avec les fréquences d'apparition des lettres dans un texte en Français (ESANTIRULO devenu aujourd'hui ESAITNRULO), le texte du parchemin étant suffisamment long pour qu'une telle recherche se révèle efficace.

Pour ne pas ajouter à la complexité de cette énigme, aucune armure de clé n'avait été apposée et seuls des dièses et des bécarres avaient été utilisés.
Mais l'écriture musicale du Parchemin Secret respectait une règle qui pouvait dérouter le chercheur : la règle des altérations accidentelles.
En effet, une altération affectée à une note — un dièse dans le cas de cette énigme — concerne toutes les notes de même nom et de même hauteur qui se trouvent après elle, jusqu'à la prochaine barre de mesure sauf, bien sûr, si entre-temps apparaît un autre accident modifiant le précédent comme le bécarre, par exemple.
Dans l'exemple ci-dessous, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le premier do est un do dièse, le deuxième do est aussi un do dièse puisqu'il est encore affecté par le dièse du premier do, le troisième est un do naturel puisqu'un bécarre le précède et le quatrième est un do dièse. Si un cinquième do, sans altération, était ajouté juste avant la barre de mesure, ce serait un do dièse puisque encore affecté par le dièse du quatrième do. En revanche, si un do sans altération est placé après la barre de mesure, il n'est plus affecté par les altérations de la mesure qui précède et est donc un do naturel.

Les deux moitiés de parchemin se présentaient ainsi :

Une fois ces deux moitiés réunies, le Parchemin Secret se présentait ainsi :

Le chercheur devait convertir en lettres les notes du parchemin.
Une difficulté se présentait à lui : la plupart du temps, les notes étaient groupées par deux. Il devait en tirer des couples de lettres sans savoir à l'avance quelle serait la première et quelle serait la seconde.
Ces couples (et quelques lettres seules) étaient les suivants :

BI.EN.QU.AU.CU.EN.CH.AR.AD.EN.ET.ES.IO.PT.OR.OP.ES.ES.AC
EH.QU.EP.OU.RT.AN.IT.LT.EF.AU.DR.AL.ET.OR.U.EV.IR.L.EN
ST.AP.LS.NU.D.ES.RT.IO.DS.MU.AS.IS.FR.EP.TU.EM.AI.S.ES
CO.LU.E.DO.CU.EM.EN.DT.ES.MO.NT.SV.ER.LS.AV.AL.EL.EP
AS.AS.NT.AL.AR.IV.EI.ER.OU.TU.ES.IN.IV.ET.MO.NT.AE.CU.LO
D.EL.AC.OR.IX.AP.LR.A.OR.CO.EH.EP.CR.E.EP.IU.DS.ES.C.EN
DS.EV.R.LS.EN.OR.DL.CE.EH.IM.BN.AL.IS.E.DU.IP.OV.TV.IS
AN.LT.OU.ES.T.CI.NQ.EM.RT.ES.T.DU.IO.CS.MO.PT.ER

C'était ensuite un jeu d'enfant que de remettre dans le bon ordre la toute petite moitié des couples inversés et obtenir :

BIEN QU'AUCUNE CHARADE NE TE SOIT PROPOSÉE,
SACHE QUE POURTANT IL TE FAUDRA LE TROUVER.
IL N'EST PAS L'UN DES TROIS DU MASSIF REPUTÉ
MAIS S'ÉCOULE DOUCEMENT DES MONTS VERS LA VALLÉE,
PASSANT A LA RIVIÈRE OÙ TU ES INVITÉ.
MONTE AU COL DE LA CROIX PAR LA ROCHE PERCÉE,
PUIS DESCENDS, VERS LE NORD, LE CHEMIN BALISÉ.
DU PIVOT, VISANT L'OUEST, CINQ MÈTRES TU DOIS COMPTER.

Pour qu'enfin à tes pieds fortune tu puisses trouver
Et de Dionysos le Masque t'approprier.

Que cherche-t-on habituellement dans une charade ? Mon tout, bien évidemment.
Le Mont Thoux est l'un des trois monts du massif du Mont d'Or (Mont Thoux, Mont Cindre et Mont Verdun) mais l'énigme suggérait de plutôt rechercher le ruisseau portant ce nom, le Thoux, ruisseau s'écoulant doucement des monts vers la vallée de la Saône.

Le Thoux passe au lieu-dit de La Rivière (D73 - commune de Poleymieux) où le chercheur était invité à se rendre.
De là, il devait monter au Col de la Croix Vitaize en passant par la Roche Percée (D90).

Du col très précisément (un panneau le matérialisant) descendait un chemin vers le Nord-Nord-Est, la précision "Nord" étant suffisante.
Dès l'entrée de ce chemin, on trouvait sur un arbre à gauche les deux croix de peinture visibles au bas du Parchemin Secret.
Ces deux balises indiquaient au randonneur de ne pas emprunter ce sentier. Mais le chercheur, lui, devait le faire.

Quelques centaines de mètres plus bas, le chercheur se "heurtait" à une barrière.
Du poteau qui servait de pivot à cette barrière, le chercheur devait compter 5 mètres vers l'Ouest pour trouver la contremarque.


Le trou rebouché

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La contremarque


Le Masque de Dionysos

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