LES ÉNIGMES ESTIVALES DE MAX VALENTIN & PHIL D'EUCK


LES ÉNIGMES ESTIVALES DE MAX VALENTIN & PHIL D'EUCK

14 juillet 2004

Bonjour à toutes et à tous,

Dans son message 59459 du 15 juin, Patrickfulton - craignant certainement la nécrose de ses circonvolutions cérébrales sous la double action du pastis et du farniente estival - suggérait que je vous soumette une énigme pour bien commencer les vacances :o). Désolé de n'avoir pas pu réagir plus vite.

Enfin, bref, la voilà, cosignée par Phil dEuck (qui souhaitait que j'y mette, en plus, un crypto. Mais j'ai tenu bon : pas de crypto ! :o)

Elle mélange astuce, histoire et géo ; et ne devrait pas vous résister bien longtemps !

Le règlement n'a pas été déposé chez un huissier. D'ailleurs, il n'y a pas de règlement :o) Le premier ou la première d'entre vous qui transmettra la bonne réponse à Velo, sera déclaré(e) gagnant(e). Ainsi que Patrickfulton l'a suggéré, le lot sera un certificat, que je me ferai un plaisir de dédicacer.

Bon amusement !

Amitiés -- Max

Ps. Ah ! Je précise que cette énigme n'a aucun rapport avec la chouette.

Des coups et des douleurs...

Je vais vous raconter une anecdote amusante, arrivée sept siècles après l'arrivée de Platon à Syracuse pour son second voyage en Sicile.

Donc, ce jour-là, très loin de la Sicile, un paysan se prit les pieds dans un bête morceau de métal qui dépassait du sol. Il se tordit l'orteil et s'affala en poussant un horrible juron, à la fois dans sa langue vernaculaire et dans sa barbe. Après avoir craché une dent, l'homme décida de déterrer le haïssable morceau de ferraille. Et Ô surprise, la chose se révéla être une énorme lance en bronze, plus longue que deux hommes. "Acré vingioux ! s'exclama-t-il. Ce truc idiot pourra p'têt m'servir de tuteur dans l'potager !". Mais ce que notre brave paysan ignorait, c'est qu'en dessous de la lance était enfoui le tombeau d'un grand capitaine d'armée (1). S'il avait continué à creuser, il aurait découvert ce tombeau, et il serait aujourd'hui célèbre. (Même plus célèbre que Coudé du Foresto, et au moins autant que Howard Carter. Mais moins que Sylvie Vartan, faut quand même pas exagérer.)

Ses malheurs ne s'arrêtèrent pas là. Sur le chemin du retour, boitant bas et ployant sous le poids de la lance, il fut attaqué par un bouc particulièrement vicieux qui l'envoya rouler dans un buisson de ronces. Tout égratigné et couvert de sang, il voulut reprendre ses esprits mais s'assit sur un scorpion qui le piqua cruellement dans la fesse gauche. Quand, enfin, il se présenta en titubant à la porte de sa fermette, sa femme - une épouvantable virago, moche, frigide, bigleuse et mauvaise cuisinière de surcroît - ne le reconnut pas et l'assomma à coups de poêle. Avant de partir en vacances dans le cirage, le pauvre homme eut le temps de couiner : "Mais enfin, Bibiche !... ", preuve qu'il l'aimait encore, et qu'il n'était pas rancunier.

(1) Figurez-vous que ce capitaine, un jour, avait été empêché par un événement étrange d'aller à la castagne. Cet événement avait pourtant été annoncé par un érudit. Bien sûr, l'érudit n'avait pas été écouté, comme d'habitude... Bref, on imagine la déception du militaire, frustré de ne pouvoir abreuver des sillons d'un sang impur.

Vous devez multiplier le chiffre correspondant au mois pendant lequel eut lieu cet événement étrange par la longueur de la lance exprimée en coudées romaines.
"Hein ? Pourquoi en coudées romaines ?" demanderez-vous. Ben, il fallait bien que je choisisse une mesure qui donnerait un alibi culturel à cette énigme ! Et puis, "coudée romaine", ça sonne mieux que "cagette de panais" ou "élastique de slip". Et pour mesurer, c'est bien plus efficace.

Bien. Une fois ce calcul effectué, vous devrez multiplier ce résultat par le nombre d'années séparant la découverte de la lance de l'événement ayant frustré le militaire. Enfin, il faudra encore multiplier ce dernier résultat par 2.02 fois l'âge du capitaine, pour arriver à 6 033 235.

Pour gagner, vous devrez communiquer à Velo le nom exact du lieu où le paysan a craché sa dent.

L'énigme a été trouvée par GARP et NAPO109188

Bravo aux gagnants (et à ceux qui sont passés tout près, par exemple en fournissant la réponse "Sardes") !

Amitiés -- Max

SOLUTION

Selon les sources, la date du second voyage de Platon varie de - 365 à - 367. Compte tenu du calcul des intervalles, le nombre d'années calendaires séparant cette visite de la date à laquelle la lance a été trouvée peut donc varier d'autant. Nous avons opté pour 700 ans, car cela simplifiait le problème. Par conséquent, l'année pendant laquelle le paysan avait trouvé la lance était l'an 334 après JC, seule possibilité pour effectuer correctement le calcul final (voir ci-dessous).

Le nombre 6 033 235, fruit de la multiplication des éléments qu'il fallait découvrir, était donné dans l'énigme. Cette énigme suggérait de multiplier ces différents résultats pour parvenir à ce nombre. Mais la bonne méthode consistait, au contraire, à diviser ce nombre par les résultats obtenus à l'aide de déductions logiques successives (voir ci-après). En effet, si certaines combinaisons autres que celles expliquées ci-dessous restaient possibles, aucune ne permettait toutefois de satisfaire à TOUTES les conditions exigées.

Il fallait d'abord trouver la longueur de la lance "plus longue que deux hommes", exprimée en coudées romaines (1 coudée = 0,4416m). Si la lance avait mesuré 5 coudées (soit 2,208m), elle aurait été plus courte que deux hommes. Elle devait donc mesurer plus de 5 coudées. En fait, le résultat correct était 13 coudées (soit 5,7408m), car toute autre possibilité ne permettait pas d'obtenir un compte rond à la fin de l'exercice (voir ci-dessous).

Ensuite, il fallait définir le mois pendant lequel était survenu "l'événement" qui avait empêché un militaire de livrer bataille. Ça ne pouvait pas être qu'un nombre compris entre 1 et 12, puisqu'il y a 12 mois. Il s'agissait du chiffre 5, seul nombre entre 1 et 12 qui permettait d'obtenir un compte rond à la fin.

Puis il fallait trouver l'âge du capitaine. Ce titre ne pouvait logiquement être porté que par un homme âgé de 10 à 100 ans. L'énigme demandait de multiplier cet âge par 2.02. Le seul nombre qui, une fois multiplié par 2.02 deux, permettait d'obtenir un compte rond au final, c'était 101. Par conséquent, 101 : 2.02 = 50. Le capitaine était donc âgé de 50 ans.

Pour trouver le dernier nombre (représentant le nombre d'années qui séparaient la découverte de la lance de celle de "l'événement" ayant frustré le capitaine), il y avait plusieurs façons de faire. En voici une : en multipliant 13 par 5 puis par 101, le résultat donne 6565. En divisant 6 033 235 par 6565 on obtient le dernier nombre pertinent : 919. On sait que la lance avait été trouvée en 334 après JC. Il suffisait de faire l'opération : 334 - 919 = - 585. C'est donc en mai 585 avant JC qu'eut lieu "l'événement étrange". Rappelons que cet événement avait été annoncé "par un érudit", et qu'il avait empêché le déroulement d'une bataille. Il s'agissait de la fameuse éclipse de soleil du 28 mai 585 avant JC. Cette éclipse avait été calculée à l'avance par Thalès, ce qui fit sa réputation.

A partir de là, il était facile de se documenter, et de découvrir que cette éclipse avait semé la terreur parmi les troupes lydiennes d'Alyatte et les Mèdes de Cyaxare, mettant fin à la bataille qui les opposait sur les rives de l'Halys (nom moderne : Kizil Irmak). Le capitaine était le roi de Lydie, Alyatte. Son tombeau se trouve en Turquie, à une dizaine de kilomètres de Sardes (capitale de la Lydie), au lieu-dit "Bin Tepe".

"Bin Tepe" ou "Bintepeler" (nom en turc moderne) était la solution qu'il fallait transmettre à Velo.

(A noter que les nombres qu'il fallait trouver : 5, 13, 101 et 919, sont des nombres premiers.)

Note. Pour l'édification du tombeau d'Alyatte à Bin Tepe, on fit appel à des dons d'artisans et de marchands. Mais d'après Hérodote, la plus grosse dotation vint des prostituées, preuve qu'Alyatte fut regretté à sa mort :o))

Note. Le roi Alyatte était le père du fameux Crésus, dernier roi de Lydie, qui devint plus tard immensément riche, au point qu'aujourd'hui son nom est synonyme de "milliardaire".


1er août 2004

Bonjour à toutes et à tous,

Voici la deuxième et dernière énigme estivale. Je la dédie à Papymax, grand amateur de dates, d'intervalles, de décomptes d'années et autres casse-tête calendaires :o)

"Amélie-mélo" est une énigme introduite par une histoire vraie, atroce, déchirante, qui me fait monter les larmes aux yeux chaque fois que je la relis. (Elle a même inspiré une chanson réaliste, c'est vous dire ! :o))

Sa réponse se compose de trois nombres que vous devrez fournir à Velo, dans l'ordre indiqué, et d'une phrase d'explications. Le gagnant recevra un certificat avec une petite signature.

L'énigme précédente, "Des coups et des Douleurs", a été résolue en une dizaine d'heures. Je suis sûr que celle-ci sera pliée plus vite encore, à condition de disposer d'une boîte de Kleenex.

A vos marques... Prêts ?... Partez !

Bon amusement !

Amitiés -- Max

C'était une gamine, une gosse de Paris. Pour famille, elle n'avait que sa mère, une pauvre fille aux grands yeux rougis par les chagrins et la misère. Elle aimait les fleurs - les roses surtout - et la chère enfant, tous les dimanches, lui apportait de belles roses blanches au lieu d'acheter des joujoux. Un jour, le destin brutal vint frapper la blonde ouvrière. Elle tomba malade et la gamine vit partir sa mère pour l'hôpital. Un matin d'avril, toute tremblante parmi les promeneurs, n'ayant plus un sou dans sa poche, la pauvre mioche vola furtivement des fleurs sur un marché. La marchande l'ayant surprise, la fillette lui dit en baissant la tête : "C'est aujourd'hui dimanche, et j'allais voir ma maman. J'ai pris ces roses blanches, elle les aime tant. Sur son petit lit blanc, là-bas, elle m'attend. J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman". La fleuriste lui demanda : "Comment t'appelles-tu ?". "Amélie, madame", répondit l'enfant. La marchande émue, lui dit doucement : "Emporte-les, Amélie, je te les donne". Elle l'embrassa et Amélie partit, toute rayonnante qu'on la pardonne. Elle vint en courant à l'hôpital pour offrir les fleurs à sa mère. Mais en la voyant, une grosse infirmière avec une verrue sur le nez, cruellement, brailla : "Tu n'as plus de maman ! Elle avait une phtisie galopante avec des complications, et une aponévrose plantaire ! Toi, on va te placer dans une famille d'accueil. Et cesse de chialer, ça me fout les boules !" La pauvre petite Amélie se retrouva ainsi au fin fond de la Corrèze, dans une ferme sans eau courante et sans électricité. Son père d'adoption, Gaston, un homme violent, la battait souvent, surtout après boire.

A la ferme, elle faisait la cuisine, triait les lentilles, épépinait les groseilles, purgeait la fosse à purin, reprisait des chaussettes, s'occupait des bêtes, coupait du bois, curait le puits, sortait le fumier, débitait le cochon et mouillait le lait. Souvent, la nuit, elle retapait la charpente. Son seul ami était Cerise, un chaton, qui devint le compagnon auquel elle confiait ses pensées et ses chagrins, et dans la fourrure duquel elle séchait ses larmes lorsqu'elle pensait à sa maman. Elle quitta l'école à l'âge de 16 ans. Se couchant tard et se levant avec les poules, la pauvre Amélie enchaîna ainsi, année après année, de longues et épuisantes journées. Malgré une douleur récurrente au niveau de la poignée du manubrium sternal et d'une inflammation chronique de l'articulation astragalo-calcanéenne antérieure gauche, elle semblait satisfaite de son sort, pourtant si peu enviable... Hélas, au printemps dernier, Patapon, le percheron, lui écrasa le pied d'un coup de sabot. Amélie en resta handicapée, et il lui fut impossible d'assurer plus longtemps sa besogne à la ferme. Gaston la menaça avec une fourche et la jeta dehors.

Heureusement, grâce au secrétaire de mairie, Amélie trouva de petits travaux de ménage à la boucherie Drossart et chez les Chambier, un couple de retraités, jusqu'à ce que Monsieur le curé, qui est un brave homme et qui avait un urgent besoin d'aide pour ses tâches ménagères, lui promit de la prendre à son service dès que cela serait possible. Or, je viens d'apprendre ce matin même, au village, qu'il avait tenu parole. Amélie s'occupera dorénavant de son ménage, de sa lessive, de ses poules, de ses lapins, lui préparera ses repas et tiendra son petit potager. Je suppose qu'elle consacrera son temps libre à enrichir son herbier ainsi qu'elle le faisait quand elle était petite... Je suis content pour Amélie, car c'est une fille méritante et courageuse. Deux exemples prouvent sa force de caractère : en août 1999, en se rendant au marché, elle fut renversée par un tracteur. Elle se releva avec deux côtes fêlées, ce qui ne l'empêcha pas, le lendemain, de participer aux moissons, sans une plainte. Quatre années plus tôt déjà, en avril 1995, elle avait marché sur un râteau dont le manche lui avait fracassé le nez. "Peuh ! Même pas mal !" avait-elle murmuré en se débarrassant des morceaux de cartilage et en essuyant son visage ensanglanté sur son tablier.

Bref, une femme admirable, qui a eu bien du malheur, allez.

L'année prochaine, Amélie aura trois ans de plus qu'avant-hier. Additionne l'âge qu'elle aura alors et l'âge qu'aura le fils Drossart dans huit ans (il s'appelle Benoît), sachant que l'âge de ce dernier, aujourd'hui, représente les quatre-neuvièmes de l'âge du secrétaire de mairie, lequel a quatre ans de moins qu'Amélie. Cela te donnera l'âge de Marguerite Chambier. Son mari, Jules, a six ans de plus que sa femme. Divise son âge par la moitié de l'âge du secrétaire de mairie et retire le résultat obtenu de l'âge de Marguerite, ce qui te donnera l'âge de Gaston. Compte tenu que le curé a deux ans de plus que ce dernier, trouve l'âge du neveu du curé, missionnaire en Afrique, sachant qu'il est deux fois plus jeune que son oncle.

Dans l'ordre, donne l'âge de Marguerite Chambier, de Gaston, et du neveu du curé. Enfin, en une phrase, explique ce qui t'a permis de trouver la bonne réponse, et pourquoi.

Attention : le mail que tu enverras à Velo ne doit contenir que ces trois 3 nombres, dans l'ordre, ainsi que la phrase dont il est question ci-dessus.
Toute réponse qui ne respectera pas ces exigences sera déclarée nulle.

L'énigme a été trouvée par MUMUX.

La résolution de l'énigme nécessitait au moins une donnée chiffrée, sous la forme d'une date ou d'un âge. Or elle n'en fournissait aucune (les allusions à l'accident de tracteur ou à l'incident du râteau ne servaient à rien, sinon à noyer le poisson :o)). Il fallait par conséquent chercher un fait générateur de cette donnée manquante, caché dans l'énigme sous une forme ou sous une autre. Il y en avait un : le curé avait promis à Amélie de l'engager "dès que cela serait possible". L'impossibilité de l'engager plus tôt était dû au fait qu'Amélie n'avait pas l'âge requis pour entrer au service d'un ecclésiastique. Cet âge, appelé "âge canonique", est de 40 ans. Il l'a engagée le lendemain de son anniversaire (voir ci-après).

L'année prochaine, Amélie aura trois ans de plus qu'avant-hier.

Cette phrase n'est logique que si elle est prononcée un 1er janvier, et à condition qu'Amélie soit née un 31 décembre. Deux jours avant le 1er janvier, nous étions le 30 décembre, et Amélie n'avait encore que 39 ans. Le lendemain, 31 décembre, elle avait 40 ans. Le 31 décembre suivant - c'est-à-dire de l'année en cours - elle aura 41 ans ; et le 31 décembre de l'année prochaine, elle aura donc bel et bien 42 ans. (42 - 39 = 3. Ces trois années, bien sûr, ne sont pas des années calendaires !)

Additionne l'âge qu'elle aura alors et l'âge qu'aura le fils Drossart dans huit ans (il s'appelle Benoît), sachant que l'âge de ce dernier, aujourd'hui, représente les quatre-neuvièmes de l'âge du secrétaire de mairie, lequel a quatre ans de moins qu'Amélie. Cela te donnera l'âge de Marguerite Chambier.

Le secrétaire de mairie a 4 ans de moins qu'Amélie. Il a donc 36 ans. Les 4/9 de 36 ans = 16 ans, soit l'âge de Benoît Drossart aujourd'hui. Dans 8 ans, Benoît aura 24 ans. Par conséquent : 42 ans (l'âge d'Amélie dans 3 ans) + 24 ans (l'âge de Benoît dans 8 ans) = 66 ans, soit l'âge de Marguerite Chambier.

Son mari, Jules, a six ans de plus que sa femme. Divise son âge par la moitié de l'âge du secrétaire de mairie et retire le résultat obtenu de l'âge de Marguerite, ce qui te donnera l'âge de Gaston.

Puisque Marguerite a 66 ans, son mari, Jules, en a 72. En divisant 72 par la moitié de l'âge du secrétaire de mairie (72 : 18), on obtient 4. En retirant 4 de 66 (l'âge de Marguerite), on obtient l'âge de Gaston, soit 62 ans.

Compte tenu que le curé a deux ans de plus que ce dernier, trouve l'âge du neveu du curé, missionnaire en Afrique, sachant qu'il est deux fois plus jeune que son oncle.

Puisque Gaston a 62 ans, le curé en a deux de plus, soit 64 ans. Par conséquent, le neveu est âgé de 32 ans.

Dans l'ordre, donne l'âge de Marguerite Chambier, de Gaston, et du neveu du curé. Enfin, en une phrase, explique ce qui t'a permis de trouver la bonne réponse, et pourquoi.

Les réponses qu'il fallait communiquer à Velo, dans l'ordre, étaient les suivantes :

1 - l'âge de Marguerite Chambier : 66 ans.

2 - l'âge de Gaston : 62 ans.

3 - l'âge du neveu du curé : 32 ans.

La phrase devait expliquer, d'une façon ou d'une autre, qu'Amélie venait d'atteindre l'âge canonique quand elle a été engagée par le curé ; ou alors - formulé différemment - que le curé de pouvait pas engager une femme qui n'avait pas atteint l'âge canonique.

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