HOMMAGE À RÉGIS HAUSER


HOMMAGE À RÉGIS HAUSER
(Patrice)

Il nous a quittés.

Sa culture était impressionnante, son humour irrésistible. Mais au-delà, Régis était un homme très attentionné, un humaniste libéral, un adorateur de la parole donnée, inconditionnel du respect d'autrui. Il faisait partie de ces êtres dont le talent naturel et la grande intelligence interdisent toute prétention et imposent une grande modestie. À aucun moment il ne s'est pris pour le patron en matière de chasses au trésor. Il a pourtant, bien malgré lui, suscité quelques jalousies. Mais Jonathan Swift n'écrivait-il pas : « Quand un génie véritable apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui » ?

C’était un homme généreux. Il avait tenu à participer à l’opération Chouette d’Or que j’avais lancée en 1997, au profit des enfants atteints du cancer, lorsque l’une d’entre nous avait lancé un appel désespéré concernant son neveu âgé de sept ans. C’est à ce moment-là que nous avons pris conscience, Régis et moi, des liens de confiance qui s’étaient tissés entre nous. Plus tard, il m’a même proposé pour lots d’une tombola humanitaire les outils qui lui avaient servi à enfouir la chouette de bronze : la pelle, la pioche et la barre à mine stockées au fond de son garage. Je n’ai pas souhaité l’en défaire.

Me sachant par ailleurs amateur de thrillers, il me faisait parvenir en 2003 un exemplaire de son roman Le piège de la botaniste ainsi dédicacé : « À Patrice, en souvenir d’une longue amitié ». Alors que je l’en remerciais, il me répondait : « Je n’oublie pas que vous étiez l’un des seuls à prendre ma défense lorsque j’ai été lynché par les sbires du Gros. Ça, je ne l’oublierai jamais. Donc mon amitié vous est acquise ». Et cette amitié ne s’est jamais démentie.

L’homme avait aussi des défauts : les défauts de ses qualités. Sa grande confiance en l’Homme et en la parole donnée lui a fait parfois oublier que tous les hommes n’étaient pas nécessairement dignes de confiance et que leur ambition démesurée pouvait les faire revenir sur leurs promesses ou leur engagement amical.
Ses déconvenues avec Besleneeff, la frime de Météor lors de la chasse d’Angers ou les coups tordus lors de la prise en otage de la Chouette en sont les illustrations les plus flagrantes.


Signé : Régis Hauser
Reprocher à Régis une certaine forme de naïveté dans sa perception de l’être humain c’était oublier qu’il était avant tout lui-même un être humain. Et quel être humain !

Combien de soirées avons-nous passées à refaire le monde et à échanger nos points de vue souvent divergents, dans le plus grand respect mutuel ?
Philosophie, religion, politique, tout y passait. Y compris les femmes ! Comme il les connaissait bien, les femmes ! Sont livre Elles sont terribles ! est d’ailleurs irrésistible. Mais on ne connaît bien que ce que l’on aime. Il aimait les femmes et par dessus tout la première d’entre elles, son épouse.
Au cours de ces échanges nous parlions de tout sauf d'une chose : la Chouette. À aucun moment je ne me serais permis d’aborder le sujet, même indirectement. Ç’aurait été faire outrage à sa sensibilité et à son intelligence que d’essayer. Je n’en avais d’ailleurs pas envie. Et Régis savait que je n’aborderais jamais ce thème.
Il savait être à l’écoute. Il savait aussi faire en sorte que s’établisse un consensus en sa faveur tant ses opinions étaient pleines de bon sens.

Mais aujourd’hui, il est parti.
J’ai perdu un ami.

Au cours de ces derniers mois, combien ont prétendu que les explications de Régis concernant la confiscation de la Chouette d’Or par un liquidateur judiciaire ressemblaient fort à un mauvais scénario de série B ? Hospitalisation de l’ancien gérant des Éditions du Trésor pour quadruple pontage coronarien, mort (crise cardiaque) de l’expert-comptable de la société In Folio quelques heures avant qu’il ne puisse fournir la preuve comptable certifiée que la Chouette ne faisait pas partie de l’actif de cette société, il y avait là beaucoup trop de problèmes de cœur pour que cela soit crédible aux yeux des gens bien intentionnés.
Que doivent-ils alors penser du fait que Régis a disparu, emporté par un infarctus, seize ans jour pour jour, nuit pour nuit, après l’enfouissement de la contremarque de la Chouette d’Or, dans la nuit du 23 au 24 avril 1993 ?

Que Madame Hauser, ses enfants, sa famille et ses proches soient assurés de mon soutien le plus sincère.
J'ai une pensée particulière pour Phil Deuck.


Quand le loup sort du bois...

87457 - Lettre ouverte aux "Chouetteurs" (2931) - © - becker - 03-05-2009 00:11:19 (Forum LaChouette.net)

Bonsoir mes Amis chouetteurs,
L'un de vous, hier, m'a prévenu du décès de "Max" et m'a écrit aujourd'hui avec franchise ses sentiments.
Je trouve à l'instant son message...
J'en suis extrêmement touché et je lui réponds par cette lettre ouverte.
Je tiens, et j'en ai parfaitement conscience, le sort du jeu entre mes mains.
La procédure qui s'achève a suffisamment démontré de quelles indélicatesses j'avais été victime pour justifier que je me retire de la chasse en reprenant mon bien: la chouette.
Ce n'est cependant pas ma nature que de jouer pour moi seul et je vais tenter cette semaine de sauver "notre" chasse. Je ne peux t'en dire davantage pour l'instant.
Entre "Max" et moi, l'histoire n'est pas "de famille" comme tu le dis, mais c'est simplement l'histoire d'un trésor qui a fini par exciter la convoitise de celui qui l'a lui même enfoui, du Stevenson en "live" si tu veux.
Il s'est forgé un personnage et un fond de commerce à mes frais, cela est tristement vrai.
Son grand dam a toujours été justement de ne pas être le créateur de la chouette.
Sans elle, et j'ose dire sans moi, ses énigmes, inspirées de "Masquerade" comme il me l'a dit et créées quinze ans avant notre rencontre, seraient restées dans les cartons.
C'est pour cela qu'il a ensuite tout fait pour m'écarter du jeu, qu'il a fini par penser pouvoir disposer de la chouette sans même me demander mon avis.
Il a, en réalité, souhaité posséder l'oiseau plus que n'importe qui. Le procès qui s'achève lui a rappelé qu'il n'était pas le créateur de la chouette mais seulement l'auteur des énigmes.
Il n'en demeure pas moins quelqu'un d'attachant que je suis extrêmement peiné de savoir disparu.
Un homme brillant dans les mots, convaincant, mais un peu filou..Un homme quoi !
Tout ceux qui se répandent en panégyriques onctueux n'étaient pas là en 1993 et je raconterai un jour ce que fut réellement la genèse de cette aventure.
Je ne peux cependant que sourire de leur gesticulations lorsque je songe que jamais ils n'ont voulu s'appeler "Valentistes" puisqu'ils ont d'instinct préféré "Chouetteurs".
Et moi je pense à ce jour où j'ai dit "Ce sera une chouette".
Certains, vénéneux vénérateurs, s'obligent à distiller l'encens et, le veau d'or est toujours debout, se préféreraient valets d'un Max que confrontés à eux mêmes.
Ceux là, qui fantasment et idéalisent, travestissent la réalité.
Alors restons simples et vrais.
J'aimais bien "Max", on a bien rigolé, puis on s'est engueulés parce qu'il a tiré la couverture à lui.
J'éprouve une grande tristesse de le savoir disparu et, dans le même temps, je me sens frustré de ne pas l'avoir en face moi, le procès terminé, pour lui dire à quel point ses "conneries" m'ont mis en fureur.
C'est vrai, je l'aimais bien et, si cela s'avère possible, nous continuerons le jeu.
A bientôt mes Amis.
Michel BECKER

87457.08 - M. Becker, vos mensonges odieux insultent et salissent la mémoire du mort. (3795) - ® - Monglane - 03-05-2009 09:40:15

Même si vous avez souvent su vous rendre sympathique dans le passé, nous découvrons aujourd'hui sous votre plume suintante de venin la démesure de votre égo, et à quel point vous faites bon marché de la vérité. Vous êtes bien le premier de "ceux [...] qui fantasment et idéalisent, travestissent la réalité".

1. Dire que la "convoitise" de Max avait été "excitée" par la Chouette est une absurdité. Personne ne peut dire combien vaut la Chouette aujourd'hui, au-delà des quelque 40 ou 50.000 euros de matières premières et de main-d'oeuvre du fondeur, mais on sait que l'évolution de la cote officielle de Becker, hélas pour vous, n'a rien à voir avec celle de Chagall. Et il est évident que Max, auteur professionnel de chasses, en a géré plus de 40 autres dont les lots étaient souvent, dans leur unité ou leur globalité, d'une valeur nettement plus élevée, sans que jamais personne ait pu dire, sauf à le diffamer, que sa "convoitise" en fut en quoi que ce soit "excitée".

Dès le départ, l'absurdité de l'argument vous déconsidère.

2. De la même manière, Max se contrefichait éperdument de n'être pas le créateur de la Chouette. Il n'avait pas ce talent-là que, toute considérations de nature humaine mises à part, je vous reconnais volontiers.

3. Jamais les énigmes de la Chouette n'ont été "inspirées de Masquerade". Comment des énigmes écrites en 1977 auraient-elles pu être inspirées d'un livre publié en 1979 (et même pas en France) ?

4. Max n'a jamais "tout fait pour vous écarter du jeu", M. Becker. D'abord, il était évident que vous ne pouviez répondre à sa place aux questions des chouetteurs sur Minitel, puisque vous ingorez tout des solutions. Ensuite, vous n'auriez certainement pas accepté de vous y coller, douze à quinze heures par jour au clavier, tous les jours, y compris le weekend, les jours fériés et les vacances. Enfin, et au contraire, Max n'a pas hésité, chaque fois qu'il le pouvait, lorsqu'il était contacté par la presse pour paraître dans telle ou telle émission, à vous pousser à y aller vous-même, quitte à vous confier la diffusion d'une I.S. afin, justement, de renforcer votre rôle, et pour que vous ne vous sentiez pas laissé à l'écart.

5. Pour ce qui est de l'accusation d'être "un peu filou", tout comme du reste de votre message, je laisse la famille de Max décider des suites qu'elle entendra donner.

Tout cela, vous êtes venu le dire au moment même où la communauté des chouetteurs est plongée dans la douleur, le respect, l'hommage dû aux morts. C'est non seulement odieux, c'est aussi fouler aux pieds les sentiments de tous ceux qui ont écrit ici, et de tous ceux qui ont lu sans écrire. Si vraiment vous avez été "simple et vrai" dans votre message, eh bien je ne vous félicite pas.

Être en désaccord avec quelqu'un n'oblige pas à porter ce désaccord sur la place publique, ni surtout à le faire au lendemain de la mort de l'intéressé, qui n'est plus là pour se défendre, alors qu'on s'était bien gardé de l'affronter ainsi en place publique lorsqu'il le pouvait encore, se défendre.

Votre manière stupéfiante de personnaliser le débat montre bien l'inflation de votre égo : qui donc, grands dieux, aurait jamais songé à parler de "Valentistes", sinon celui qui aurait préféré que les chouetteurs s'appellent "beckeriens" ?

Il y aurait encore beaucoup à dire sur vous et vos procédés douteux, et si un jour quelqu'un (qui ne sera pas moi) vous fait, après votre mort, ce que vous venez de faire à Max, ce ne sera qu'un juste retour des choses.

Je ne suis pas sûr que beaucoup de chouetteurs auront envie de se considérer comme vos "Amis", même avec un A majuscule.

Je précise que j'exerce dans ce message mon droit de réponse à titre personnel.

87457.09 - Monsieur Becker, (2042) - © - jpl - 03-05-2009 10:14:16

Je ne connaissais pas Max Valentin et je ne vous connais pas davantage. Mais ce que je sais est simple.

D'abord, tout homme, ni ange ni bête, possède ses défauts et ses qualités. D'après ce que vous nous dites des prétendus défauts de Max Valentin, ils nous apparaissent encore une fois humains, très humains, et en ce sens n'ont rien d'exceptionnel. En revanche, les qualités de création, de culture, d'intelligence qui transparaissent à travers ses chasses aux trésors, notamment la Chouette d'Or, et ses délectables réponses aux questions des chercheurs, font de Max Valentin un homme remarquable et dont la perte touche spontanément de nombreuses personnes très différentes. Nul d'entre nous n'adore Max Valentin comme on le ferait d'un dieu ou d'une idole, chacun sait qu'il était un homme avec tous les travers des hommes et sans doute certains qui lui étaient particuliers. Seulement, en ces jours de deuil, nous nous souvenons de tout ce qu'il y avait de précieux en son être, qui nous a fait rêver pendant tant d'années.

Ensuite, s'il est un moment où, moins que tout autre, il faut se montrer esclave de son ressentiment, c'est quand la mort a abattu celui avec qui on était en conflit. A plus forte raison lorsqu'autrefois on a été son ami. Ce "J'irai cracher sur ta tombe" est indigne. C'est cela qui me choque et disqualifie tout ce que votre message peut contenir de vérité.

Enfin, Monsieur Becker, je n'ai jamais vu personne ici dénier que la Chouette d'Or ne serait pas une si belle chasse sans tout ce que Becker y a mis. Exactement de la même manière que la Chouette d'Or ne serait pas une si belle chasse sans Max Valentin, qui est mort aujourd'hui et que nous pleurons. Défendez votre vérité autant que vous voudrez, mais préservez aussi et peut-être d'abord l'esprit d'une de vos plus belles oeuvres. Une oeuvre issue de l'imaginaire de deux hommes et qui ne survivra que si celui qui reste accepte de porter l'héritage de ce que celui qui est parti avait de meilleur.

Jean-Pascal

87457.08010103 - Quelle lâcheté ! (416) - ® - Patrice - 03-05-2009 12:37:52

On n'a curieusement guère entendu Becker au cours des 16 dernières années.
Etait-il retenu prisonnier au fond d'une insondable jungle pour être dans l'incapacité de dénoncer ce qu'il s'empresse de dénoncer aujourd'hui ?
Non. Becker restait planqué.

Et aujourd'hui, alors que Max n'est plus là pour se défendre, Becker sort promptement du bois pour (r)établir SA vérité !
Quelle goujaterie !

Patrice

Ignoble, dans toutes les acceptions du terme, y compris étymologique.

Et les alouates de revenir - comme de coutume - sur le forum LaChouette.net pour revendiquer des droits qu'ils s'inventent et fantasmer sur les suites de la chasse sans même attendre que les décisions soient prises et que les informations promises soient publiées !

Lamentable !


87706 - Pauvre Max !!! (4025) - © - Philippe d'EUCK - 15-05-2009 07:28:29

Bonjour,

N’étant pas encore intervenu, depuis la peine avec la quelle j’ai dû vous annoncer, le 30 avril dernier, ce malheur qui nous a tous effondrés, je voulais poster un long message, mais quand j’ai ouvert le forum j’ai eu le tournis !

Alors, je vais faire le plus court possible, et ne m'en tenir qu'à ce qui me préoccupe personnellement, qui me tiens le plus à coeur et qui justifie donc mon intervention aujourd’hui. C’est tout simplement en tant que vrai ami de Max, et fidèle collaborateur que je la fais, pour vous remercier chaleureusement, toutes et tous, pour vos sincères et véritables condoléances, pour vos émouvants témoignages et marques de sympathie, et tous vos mots de réconfort et de soutien que vous avez manifestés envers la personne et la mémoire de Max, sa famille et ses proches, et qui nous ont profondément touchés.

Sa famille, à qui je les ai transmis (en enlevant tout de même les quelques déviations qui se sont dites par ci par là), me charge de vous adresser ses plus sincères remerciements.

Je dirai donc tout simplement que n’ayant personnellement rien à voir directement avec la Chouette, je me garderais bien de m’autoriser quoi que ce soit à ce sujet. Il n’est pas de mon ressort de le faire. Cependant, la chose que je me permettrais d’avancer, c’est que la chasse ne peut que continuer ! Sous quels nouveaux (ou pas), statuts et conditions, je l’ignore. Quand on le saura, on verra bien ! Seules les personnes concernées (rassurez-vous, elles ne sont pas foule), seront en mesure de vous le dire, et elles vous le diront quand elles le pourront.

Ce dernier point est dit un peu abruptement, mais les gens sensés, qui sont heureusement ici la grande majorité à 99,99999 %, savent bien que ce ton cassant ne s’adresse évidemment pas à eux, mais à une infime poignée de connards qui font les questions et eux-mêmes les réponses, sans savoir de quoi ils parlent, et dont les élucubrations ne méritent pas plus d’attention qu’un prout de piaf sur une toile cirée !

Excusez-moi, mais je suis un peu sanguin et direct, et c’est seulement avec les gens qui ont un comportement digne, que je me dois de l’être. Le reste… allez plutôt jouer à Collin-Maillard, bien au bord des falaises d’Etretat, vous verrez, c’est très joli !

Vous comprenez mieux pourquoi je m’étais juré de ne pas intervenir en cas de dérapage.

C’est tout ce que je vais me borner à dire maintenant, car vu l’ambiance de guêpes qui règne ici, ce n’était pas mon but, et loin s’en faut, de polémiquer. Alors dans le genre dicton, il y en a un qui me met d’accord d’abord avec moi-même, c’est "qui sait fermer sa gueule, quand il le faut, évite de mettre le feu".

J’ajouterai juste, par respect envers ceux qui pensent, et qui sont en droit de l’imaginer, que je suis dans le secret des Dieux et habilité à leur donner les réponses aux questions qu’ils se posent légitimement, que le secret des Dieux, oui, mais il se cantonnait uniquement aux chasses que nous avions créées en commun. Cependant, je ferai tout ce qui sera en mon possible, et qui me sera permis, afin que le jeu puisse continuer. C’est donc seulement en tant qu’ami vraiment plus que très proche de Max, par affection et sentiment, par respect, par fidélité, et reconnaissance, et notamment vis-à-vis de sa mémoire et du soutien à sa famille que, personnellement, et simplement à ce titre, je me sens concerné.

Pour la Chouette, je n’en sais pas plus que vous, si tant est que cette révélation puisse encore souligner l’honnêteté et la droiture de Max. En attendant les nouvelles officielles, quoi qu’il arrive, votre seule occupation est bien de chercher sereinement, et de trouver enfin cette satanée bête !

Max disait que c’était ici, au mètre carré, qu’il y avait la plus belle concentration de matière grise, il vous a toujours fait confiance, et il sait que vous lui ferez honneur.

Bien amicalement, et encore merci pour vos nombreux et émouvants témoignages.

Phil, (toujours aussi attristé !)


"Image" de Max... (Phil d'Euck)
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