Le 14 juillet 2000 eut lieu un incroyable événement à la mesure de ce nouveau millénaire qui s'ouvre maintenant aux espoirs des générations de
demain. En novembre 1998 Monsieur Paul Chemetov annonçait "Célébrer le siècle et le millénaire, c'est affirmer que nous avons habité le temps
et que nous allons continuer à le faire par-delà la finitude de chaque destin individuel"
Puis il mettra en chantier un projet formidable pour concrétiser cette volonté de laisser un témoignage
capable de défier à la fois la dimension Espace et celle du Temps.
C'est ainsi que sera décidée l'édification d'une ligne d'arbres traversant la France dans sa plus grande longueur et tout au long de laquelle un
gigantesque pique-nique se déroulerait le jour de notre Fête Nationale, en célébration symbolique de notre devise, combien révolutionnaire,
" Liberté - Egalité - Fraternité ".
Ce tracé occupant la longueur maximum du territoire le partage également en deux parties quasiment égales, ne reprend ni plus ni moins que
l'ancien 'Méridien Zéro' dit 'Méridienne de Paris' pour des raisons que nous verrons un peu plus loin.
Le projet de P. Chemetov sera donc de faire resurgir de l'oubli cette droite fantastique en la concrétisant avant tout par un tracé fait
d'arbres aux " essences de longue vie, celles que l'on dit millénaires : chênes dans le Nord, oliviers dans le Midi, espèces d'altitude dans
la traversée du Massif Central et les Pyrénées ". Les médias durant quelques jours soulignèrent l'événement partagé avec les fêtes du 14 juillet,
puis ce sera tout. Cette aventure d'exception retournera à l'oubli. Projet démesuré pour certains, perspectives irréalistes ou mégalomaniaques
pour d'autres, volonté astucieuse de perdurer un fait notoire et occulté ?… qui peut vraiment le dire au moment où l'indifférence humaine
recouvre de son voile habituel tout effort louable de maintenir entier et vivant un pan complet de mémoire de l'humanité. Car enfin cette ligne
traversant de part en part la longueur de notre hexagone nous ramène à une série de constats qui ne seront jamais abordés par les organisateurs
du projet " Méridienne verte ". Vérités dissimulées, réalités occultées, faits historiques, lieux symboliques, moments légendaires et réels…
cette méridienne verte ne pourrait elle pas être plutôt une résurgence programmée (même inconsciemment) et lancée dans le temps afin
'd'atterrir' volontairement, ou non d'ailleurs, au moment calculé où l'Humanité à la veille d'instants prodigieux est, ou sera, en queste de
jalons incontestablement 'interrogateurs' ou 'dévorateurs'?
Quelques remarques sommaires viennent d'abord à l'esprit.
- Cette ligne courant sur la France d'une manière rectiligne rappellerait à s'y méprendre, si une catastrophe nous frappait au point d'effacer
notre civilisation, un tracé des célèbres pistes de la Nazca au Pérou !
- Observons la malice des mots : la méridienne de Paris considérée comme la 'Zéro' était tracée de couleur rouge pour en souligner l'importance.
Cette contemporaine 'Méridienne' est qualifiée de 'Verte'… Or la couleur verte est la complémentaire de la rouge qui en est la Primaire !
Hasard, malice ou volonté forcée ?
- Aujourd'hui nous savons que le 'Méridien Zéro' est celui de Greenwich et non plus celui de Paris. Cette redéfinition du point zéro date de
1884 sous l'égide d'une Convention Internationale. Et ceci nous ramène à une des curiosités précédentes. La méridienne de Paris était un trait
rouge qui, nous le verrons plus loin, montrera sur le territoire la 'Ligne Rouge', Rousse, ou encore Rose-ligne. Greenwich signifie 'Sorcière
verte'… Nous ne commenterons pas le mot 'Sorcière', en échange nous constaterons que notre méridien de rouge devient vert ! Le vert est en
chromatique la complémentaire du rouge qui en est sa primaire et le restera à jamais. Le méridien, à présent, 'de Greenwich' est devenu la
référence géodésique mondiale. Cependant il ne sera qu'un déplacement du point d'origine zéro qui nous était échu, géographiquement,
verbalement, chronologiquement et symboliquement parlant, toute idée de chauvinisme étant, évidemment exclue. Cependant retenons que l'argument
majeur avancé pour motiver le changement de méridien zéro serait simplement une plus grande facilité à naviguer… Demandons-nous alors si les
navigateurs 'd'avant' cette modification naviguaient moins bien avec notre méridienne… où s'il faut sous-entendre une autre raison moins
admissible ou infantile ? Car, enfin, quelle peut être l'amélioration si notoire pour la navigation due à la modification du lieu 'd'émission'
du méridien zéro ? Francèsque Mativon du Heut avance qu'un de ses parents, au moment des faits, aurait eu entre les mains différents documents
montrant des raisons 'impossibles à exprimer au commun mais impératives' motivant une modification radicale et rapide du 'Méridien de Paris'…
Les documents montrés, s'ils sont authentiques, sont contresignés par plusieurs dignitaires de sociétés que nous qualifierons provisoirement
'd'hermétiques' pour ne pas dire plus ni entamer une difficile polémique avec des membres et fidèles adeptes de deux de ces 'cercles' encore
actifs de nos jours… précisons seulement, à toutes fins utiles, que 'wich' (de Greenwich) signifie bel et bien sorcière !
Mais revenons un peu en arrière dans ce temps qui nous est mesuré. En 1668 Colbert réclame impérativement 'des cartes géographiques de la France
plus exactes que celles qui ont été faites jusqu'ici.' La mission de l'établissement du 'Châssis général' incombera à l'abbé Picard. Ce dernier
deviendra par son travail méticuleux, en 1681, l'instigateur du principe de la triangulation, puis de l'importance du méridien de Paris dans les
calculs concernant la forme de la Terre. La première étude mondiale aura lieu en 1668 durant laquelle l'abbé mesura un arc de méridien terrestre
sur une distance de 130km entre Malvoisins, Essonne, et Sourdan dans la Somme. Etrange personnage que cet érudit abbé Picard. Son nom apparaît
dans les registres et écrits d'une société du ' Brouillard' et ceux qui influeront pour sa nomination (Gasthon de Mérancourt, Oron Boujeville,
Mathieu Cristin Motter, et d'autres) appartenaient à des 'cercles' satellites de la même société et à une autre sur le point de se révéler
discrètement au public peu après ces temps 'lumineux et solaires', ce qui n'enlève rien, précisons-le, aux qualités scientifiques mérités du
religieux.
Depuis l'Antiquité l'Orient sait que la terre est sphérique, et vers 240 av . J.C.Erastosthène en calculera le rayon terrestre avec une précision
de 10%. La méridienne établie par Cassini entre Dunkerque et Perpignan laisse apparaître le globe terrestre légèrement allongé selon l'axe des
pôles, ce qui ira à l'opposé des hypothèses de Newton (attraction) et Richer ( mesures pendulaires à l'équateur). L'affaire sera tranchée en
1737 par les missions de la mesure d'arcs de méridien au pôle nord (expédition de Maurepertuis en Laponie) et à l'équateur (expédition Godin -
Bouguer - La condamine). Dès cette date la 'querelle de l'aplatissement' sera réglée et il sera définitivement prouvé que la Terre est aplatie
aux pôles. Pour ces calculs astronomiques il fallait un lieu de référence à la fois pour les recherches, pour les observations et aussi afin de
concrétiser, et conserver, ces résultats. Ainsi nait en 1667 aux confins de Paris, sous l'impulsion de l'Académie Royale des Sciences,
l'Observatoire Royal. Colbert fera venir du conté de Nice un certain Jean-dominique Cassini (1625-1712), et Louis XIV lui confie la
responsabilité de l'Observatoire de Paris. Ce sera le début d'une véritable 'saga' dynastique et quatre Cassini se succéderont à la tête de
l'institution : Jean-Dominique Cassini, Jacques Cassini (dit Cassini II, on lui doit les travaux concernant la figure de la Terre),
César-François Cassini de Thyry (qui dressera la célèbre carte du royaume de France à l'échelle du 1/86400°), Jean-Dominique comte de Cassini
(1748-1845, qui terminera les travaux cartographiques de l''Etat' français) .
Notons dès à présent, à propos de ces 4 'directeurs' de l'observatoire qu'ils furent tous membre de l''Angélique' où ils occupèrent les plus
hautes fonctions de maîtrise (Archives Angèliques - Barret et Mitlot 1825 éd. Colonnes). Plus curieusement encore, ils écrivirent une sorte de
document personnel, jamais réédité, tombé dans l'oubli le plus profond (mais est-ce vraiment un oubli ?). Cette série de 'cahiers Méridiens'
(dont à notre connaissance il ne reste que les N°3-6 et 7) s'agrémenta et s'augmenta tout au long des fonctions ininterrompues des 4 directeurs
Cassini de l'Observatoire. Il y était, entr'autre, question de relevés accentués sur certains points du territoire, on y note une insistance
remarquable pour des sites dits 'archéologiques' situés uniquement sur la méridienne de Paris. Ces sites entreront plus tard dans différents
travaux indexés sur des événements liés à notre Histoire et surtout à des 'histoires' qui seront vite classées à la rubrique ésotérique et
insolite. Les Cassini insisteront tout au long de leur série de cahiers sur le fait de ne jamais oublier ces sites, les dénaturer, ou encore
de les éloigner de leurs fonctions primordiales et 'sacrées' (c'est le terme qu'ils choisirent). Non seulement ils dressèrent scrupuleusement
un état de lieux hors propos avec la topographie du méridien de Paris mais ils joignirent à leurs remarques des détails et des chronologies pour
le moins curieux. De plus ils constituèrent des collections d'objets archéologiques qu'ils appelèrent 'engins' et 'machines antiques' dont on
ne peut bien discerner le rapport entre ces mots 'mécaniques' et la fonction de ces mobiliers anciens.
On retiendra que les plus grandes parties des collections et archives 'Cassini' en question se trouvent encore dans le Sud de la France et non
à Paris à la B.N., ni aux archives de l'Observatoire. C'est sur une partie de ces archives conservées vers Perpignan que travaillera le préfet
Xavier Richard qui écrira, en 1936, le monumental et incontournable 'ELEUSIS ALESIA' sur lequel ; page 119, il réutilise le tracé 'Cassini' pour
les sites proches de l'observatoire ainsi que sur le passage de la Méridienne au Nord et au Sud : Groslay, Montmagny, Deuil, St Denis, Arcueil
et L'Hay. Tous des sites sur lesquels les Cassini travaillèrent hors propos de leurs fonctions…
Revenons encore à la création de l'Observatoire de Paris, point d'origine de la Méridienne de Paris. Les décisions et mises en oeuvre semblent
aller très vite pour une époque où tout est long et lent au niveau réalisation. Jugeons plutôt :
22 décembre 1666 ( !), 1ère séance de l'Académie Royale des Sciences et création immédiate de l'Observatoire Royal. 7 mars 1667 achat (effectif
le 8 mars) du terrain à cet effet. 21 juin ( !) est tracé sur le terrain le plan des bâtiments tel qu'on le voit aujourd'hui. A cette occasion
sont tracés le méridien d'origine et les orientations indispensables à l'exploitation des fonctions d'Observatoire : " Le plan médian de celui-ci
définira désormais le méridien de Paris ou méridien origine pour la France ". Les dates extrêmement rapprochées sont pour le moins le témoignage
d'une urgence que rien ne justifie alors et qui peuvent surprendre par une certaine valeur symbolique. Les 3 événements auront lieu chaque
3 mois et offrent en valeur numérique un étrange compte à rebours : 22/12/1666 (création)= 8, 08/03/1667 (achat)= 4, 21/06/1667 (tracé)= 2 ,
soit : 8 - 4 - 2 !
Après l'acte de baptême des bâtiments voyons le berceau. Le lieu d'implantation : l'endroit était situé sur des domaines exclusivement
religieux : l'abbaye de Port-Royal, le noviciat des Pères de l'Oratoire et le noviciat des Capucins. Les plans seront l'œuvre de Claude Perrault,
frère de Charles Perraut auteur des contes de 'Ma Mère l'Oye'. Pour mémoire nous retenons que les deux frères sont affiliés à une société
'Angélique' et aussi à la première loge maçonnique pionnière 'Les Chevaliers Errants', nous ajoutons que les frères Perrault ont une sorte de
vénération pour les 21 juin ( Ils déposent simultanément ce même jour l'un son recueil de contes au D.L., et l'autre la première étude de
l'oreille interne humaine), le jour du tracé de l'observatoire entre donc dans leur logique 'solaire'. L'ensemble donc des bâtiments fut
construit par Claude perrault. Cet initié discret utilisera strictement à cet effet la règle du célèbre Nombre d'Or en exigeant que certains
espaces de constructions internes répondent à des proportions précises tenant plus d'un temple symbolique que d'un observatoire. Ces détails
irriteront considérablement Cassini qui n'avait pas les préoccupations techniques et symboliques de Perrault. Il fallut l'intervention de
Louis XIV… qui transigea en faveur de la vision ésotérique de son architecte préféré avec lequel il partageait l'optique de temple solaire de
l'Observatoire royal. Il est vrai que Louis XIV illustra 'le siècle des lumières' de sa royale personne sous le nom de 'Roi soleil' …
représentation incarnée d'Apollon dans toute sa lumineuse splendeur. C'est cette vision 'templiste' qu'entretiendra Claude Perrault dans
l'ensemble du symbolisme de l'observatoire. Mais plus encore, puisqu'il s'agissait d'ésotérisme architectural, l'architecte initié souhaitait
'puiser' cette image de 'templisme' au sein même de la terre mère et de son obscurité propice à la maturation d'une Humanité perfectible. Et
en effet, il semble que le lieu voulu pour l'implantation de l'observatoire le soit plus pour son sous-sol que pour l'espace dégagé utile aux
observations et calculs stellaires et solaires. Le sous-sol choisi est celui de très anciennes carrières aménagées en catacombes et en une
véritable citadelle souterraine labyrinthique bien connue à l'époque par des initiés de différentes tendances ésotériques et magiques.
Perrault tenait, à ces effets, à ce que l'édifice majeur 's'axe' sur son puits zénithale et non l'inverse ! Alors eurent lieu de bien curieuses
consolidations des sous-sols. Le rapport Royal de l'époque ( de C. Perrault au Cabinet privé du Roi - A.R. Pierre Coute N° 678-orc 71) fait
mention de découvertes de cours d'eau souterrains, de 'ramifications profondes' et de 'caveaux illustres' ( ?, il est possible qu'il s'agisse
du mot 'illustres' ou 'illustrés' donc imagés ?) dont les issues furent 'terrassées' et d'autres 'soigneusement dissimulées' pour des raisons
de travaux ultérieurs est-il précisé ! On peut lire encore qu'il était clairement noté (doc. R.B.R. Fn XXXII) 'l'endigue profond du ru SAYX à
présent sous machinerie' Puis suit une liste exhaustive d'objets remontés pour les collections royales lors de ces travaux souterrains. Plus
insolite encore, il est ensuite établi une seconde liste concernant des objets, mobiliers et écritures qui seront 'rangés enfouis' sous les
fondations… par volonté royale ! Une des 3 copies de ce royal, et insolite, document est encore partiellement lisible aujourd'hui. Perrault
explique à un certain 'Sire Ulisse Charde et ses frères ' l'utilité historique de bâtir autour du puits zénithal afin de conserver intact
l'accès à la cavité souterraine qui sera connue sous le nom de 'Nostre Dame Soubsterre'. On accèdait à cette 'antyque Chaspel' par quelques
escaliers à vis et on y contemplait 'admirablement' une petite vierge noire retrouvée lors des travaux… quel hasard… car plus tard on affirmera,
le plus doctement du monde, que ce sont les constructeur du lieu qui la commandèrent en terre cuite et la déposèrent dans un réduit au niveau
des souterrains de l'observatoire. Plus tard certains alchimistes et pas des moindres considéraient cette 'crypte' comme seule capable de
donner les 'moments' propices aux différentes phases du Grand Oeuvre, et d'y récolter le minéral seul capable d'ouvrir les travaux sur la
Matéria Prima. Ce lieu alchimique semblait connu sous le vocable de 'Pierre brute du Grand Art'. On peut aussi lire (doc R.B.R) que, 2 ans
auparavant, le site souterrain qui deviendra celui de l'Observatoire Royal aurait reçu d'illustres visiteurs curieux, ou savants, parmi
lesquels se distinguent plusieurs fois messieurs Reynaud Levieux, Nicolas Poussin et des notables religieux à majorité cartusienne.
La profondeur du puits zénithal fut fixée à 28 mètres et 27 m pour la hauteur du bâtiment, ce qui donne un hauteur totale de 55m. L'utilité
première prévue pour l'observation stellaire fut rapidement délaissée, et ce ne sera qu'en 1851 que Foucault réalisera sa seconde expérience
du pendule rendue célèbre par Umberto Eco. Puis ce sera, pour Foucault, en 1862, la 1ère détermination de la vitesse de la lumière toujours
dans ce même local.
Le lieu, à sa construction, semblait hautement symbolique et tenir à cœur plusieurs sociétés plus hermétiques que savantes, connues un peu plus
tard sous le nom de 'Sociétés du Brouillard'…. Et à laquelle certains dignitaires de l'Observatoire d'abord 'Royal' puis de 'paris' ne
manqueront pas d'appartenir. Les raisons de telles affiliations resteront toujours au stade de l'interrogation.
Le méridien de Paris entra aussi dans la vie de chacun de nous sans que nous en prenions plus conscience. En effet, si cette méridienne zéro
nous localisait dans l'Espace géographique terrestre, elle nous administrait aussi dans le temps Universel… et dans toutes mesures.
Il fallait, dès la fin du XVIIIe S., trouver un système universel permettant tous les échanges possibles : masses, longueurs, capacités, entre
toutes les nations et sous réserve que ce système ne présente " rien d'arbitraire ni de particulier à la situation d'aucun peuple sur le globe ".
Et le méridien zéro donna naissance à l'ancêtre du système décimal : le premier mètre étalon ! Il fut établi que le Méridien de Paris servirait
de base à la nouvelle uniformisation des mesures.
Le 10 septembre 1799 le nouveau système est sanctionné. Puis le 24 septembre 1803 " les étalons du mètre et du kilogramme et de toutes les règles
qui ont servi aux diverses mesures de la terre par les astronomes français seront déposés à l'Observatoire National ". Les étalons de masse
(1 kg) et de longueur (1m) déposés sont d'une précision, rappelons-le, de l'ordre du millième… ce qui donne une vertigineuse notion de la
rigueur d'un travail du début 19eS. En fait notre système décimal fut défini " comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre "…
donc du méridien zéro de l'époque : ce lui de Paris. La loi du 19 frimaire an VIII (10/10/1799 !) légalise cette mesure devenue universelle qui
fera notre mètre égal à " trois pieds 11,296 lignes de la Toise du Pérou qui avait été utile à la mesure de la méridienne zéro !.. ". Le système
décimal doit son nom au mot 'mètre' qui en grec signifie 'mesure'. Pour Grasset d'Orcet (auteur des matériaux Cryptographiques) ce mot serait
entré dans notre langue par l'habile et secrète volonté que le 'système métrique' donne l'absolue 'maîtrise' sur toutes les recherches, sur tous
les calculs et sur tout le savoir scientifique du globe ! Déjà au Moyen-Age le terme 'maîtrie' était synonyme d'une connaissance majeure au
troisième degré des 3 niveaux du perfectionnement : apprenti, compagnon… maître ! Dieu, lui-même, dans les gravures médiévales n'est il pas
représenté 'maître de l'Univers' et délimitant toutes choses sur la terre avec un compas ? Certes, il s'agit de jouer sur les mots, mais ce
jeu ne se peut qu'en langue française et en raison d'une conséquence découlant d'un méridien d'origine émanant de notre géographie française et
de sa capitale. Au demeurant, notre territoire détient quelques particularités géographiques, géodésiques, historiques aussi curieuses
qu'officielles unique au monde :
La France, dès 1789, voit son territoire entrer dans la forme géométrique d'un hexagone presque parfait, en tous cas indiscutable.<BR>
Puis notre pays sera déclaré 'Point Zéro' des continents émergés. Dès 1912, officiellement un point précis sur l'île Dumet, au large de la
Bretagne et près de Belle Île. Ce bout de terre perdu dans les flots (avec son curieux château RA) où depuis l'Antiquité est situé
superstitieusement et symboliquement le 'Nombril du monde' entrera dans l'histoire des points 'balises fixes' de notre planète… avec son
antipode au sud de la Nouvelle Zélande.
Ces raisons insolites, étranges, mais authentiques, poussèrent elles l'Eglise à considérer très tôt que la terre des francs est sa 'Fille Aînée'…
puisqu'elle donna 'Maîtrise' sur toutes les terres émergées, sur les latitudes et longitudes, sur le Temps (les astronomes de l'Observatoire
étaient appelés 'Maîtres du Temps !) et toutes mesures humaines !
Vraiment le berceau d'origine du méridien zéro de Paris semble ne plus devoir grand chose au hasard, aux vaines querelles humaines et autres
dérisions orgueilleuses, mais bien au contraire être le fruit d'une volonté hermétique à laquelle adhérèrent des scientifiques (à la réputation
de sérieux indiscutable) et qui en reconnurent, de fait, l'étrange mais implacable nécessité pour un lendemain qui est maintenant notre
présent.
La Méridienne de Paris traversait la France de Dunkerque à Prats de Mollo qui est l'ultime et plus élevé point construit avant la frontière avec
l'Espagne. Ce dernier site balisant le méridien se trouve dans les terres de Roussillon. Etrange pays dont les seigneurs furent les 'Cousins' des
rois de France (Jean-Marie de la MURE - Histoire Universelle Civile et ecclésiastique - 1674) et dont les premières dynasties remonteraient aux
Urséolus légendaires : les seigneurs Ours ! Or le symbole de l'Ours nous renvoie au méridien, à savoir 'l'Axis Mundi' (nous rappelons que le ru
endigué sous l'observatoire, le SAYX, est l'anagramme de axys !) soit l'axe du Monde, présidant aux constellations de la grande Ourse et de la
Petite Ourse, donc la Polaire axe immobile de notre voûte céleste. Mais cette ultime étape de la méridienne nous rappelle qu'elle est tracée de
couleur rouge et que le Roussillon est aussi le 'Sillon Roux'. Et un sillon roux est une ligne rouge ! Cette dernière terre de France était-elle
faite pour recevoir, au sud, la ligne méridienne zéro ? C'est en tous cas ce qu'écrit Cassini, admiratif du passé de ces contrées énigmatiques
aux confins du royaume. On dit encore que les terres de Roussillon abriteraient le tombeau d'un monarque dont la résurrection sauverait le monde…
et aussi que Marie-Madeleine y serait venue après son arrivée aux Saintes Marie de la Mer. Marie-Madeleine dont les Roussillon affirmeront en
tous cas savoir où sont vraiment les vraies reliques et les transféreront à Vézelay étape incontournable sur la route de Compostelle. Les
Roussillon encore dont le nom issu des Russéolus aurait un lien avec le rouge-sang (encore) si cher à Rabelais et à Gargantua, et de là aux
légendes des rois géants des Pyrénées, pays de Pra de mollo, mais surtout de Montréal de Sos, véritable Mont Royal avec sa fresque du Graal
enfouie au fond d'une grotte et retombée dans l'oubli (notre article dans L'INCONNU N° 236 mai 1996). La liaison avec le sang serait alors faite
avec les Ourses du blason de Sabarthes (adossées à une coupe du Graal) et la couleur verte qui est l'émeraude du calice sacré … bouclant ainsi
la relation avec l'Ours du roi Artus et les romans de la Table Ronde en queste d'un Graal que les Cathares de Montségur évacuèrent sur la
commanderie de Capoulet !
- Notre méridien zéro nous donnait la garde du monde 'mesuré' et cadré par une ligne rouge gardienne de tous débordements incontrôlés. C'est
encore cette ligne rose, déjà aperçue, et qui se concrétise, dans l'affaire de Rennes-le-Château par la Ste Roseline célébrée le 17 janvier. 17
janvier… date formidable du dépôt par Perrault et Cassini, dans l'oratoire prévu à cet effet, de la statue de la vierge 'noire' au fond des
souterrains de l'Observatoire de Paris ! 17 janvier fête aussi de St Genou… sans que l'on ne sache s'il s'agit du patron des initiés au genou
découvert, de celui de Rabelais, ou de celui de Grasset d'Orcet : " JE - NOUS " pour genou. 17 janvier fête enfin de St Sulpice ancien évêque
de la cathédrale de Bourges. Bourges ville traversée par la méridienne zéro certes, mais aussi capitale des Bituriges qui se disaient 'Rois du
monde'. St Sulpice encore, en revenant sur Paris, qui est le vocable d'une église abritant un gnomon astronomique juste situé sur le passage du
méridien de Paris ? mais aussi une église qui tient une place prépondérante dans l'affaire de Rennes-le-Château et le fameux méridien.