INTRODUCTION


Les Fiches Énigmes
d'après les réponses de Max Valentin sur le Serveur Minitel 3615 MAXVAL

Les Fiches Énigmes sont présentées ici dans l'ordre grénéralement admis (voir énigme B) afin que le Chercheur s'y retrouve plus facilement.
Dans le livre Sur la Trace de la Chouette d'Or, les énigmes apparaissent dans l'ordre suivant : 500 - 530 - 780 - 600 - B - 420 - 520 - 650 - 470 - 560 - 580.

Ces Fiches Énigmes ont été réalisées (initialement pour l'Opération Chouette d'Or) d'après les réponses de Max Valentin sur le Serveur Minitel 3615 MAXVAL.

Si les Madits ("MAX A DIT...") sont le résultat d'un minutieux travail de compilation des réponses apportées par Max sur Maxval (rubrique Questions/Réponses), cette compilation ne peut être que subjective. Aussi, le Chercheur, s'il veut trouver sa propre part de vérité, devra aller rechercher les Questions/Réponses disponibles sur le forum LaChouette.net ou bien ici en cliquant sur le lien QR.zip et sur QR.txt (son complément).

Les chercheurs commettent systématiquement l'erreur suivante : ils piochent dans la base de Questions/Réponses et comparent les réponses apportées par Max. Si les réponses à deux questions semblables diffèrent, ils en tirent des conclusions plus insensées les unes que les autres. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'ils omettent une donnée fondamentale : les dates d'émission de ces réponses.
En effet, en début de jeu, Max ne pouvait pas répondre la même chose que plus tard, quand les chercheurs avaient déjà certaines réponses (ex. l'Ouverture).
Cette omission a entraîné - et entraîne toujours - de longs débats inutiles.
Il convient donc de bien placer les Questions/Réponses dans leur contexte historique.

Depuis 2003, le chercheur de chouette d'or dispose d'un outil de recherche des Madits très puissant, le logiciel LaChouette.
Ce logiciel gratuit a été écrit par IVATO pour l'A2CO (Association des Chercheurs de Chouette d'Or) et ne peut être distribué qu'aux membres de celle-ci.

Comme l'explique Piblo sur son site Wiki Chouette : "Il y ceux qui font une utilisation raisonnée des madits (les maditologues) et ceux qui essayent de leur faire dire n'importe quoi (les maditomanciens)" !
Imitant Pierre de façon éhontée, je reprends ci-dessous trois contributions de Max Valentin à ce sujet, contributions tirées du forum LaChouette.net.

61231 - Fausses pistes, etc. (2617) - © - Max Valentin - 2004-09-21 17:17:05

[...]Sur le 3615 MAXVAL, je répondais STRICTEMENT aux questions qu'on me posait, en tenant compte de la formulation desdites questions. Ce n'était pas mon rôle de corriger ou de lire entre les lignes ; et peu importe qu'il s'agissait de bonnes pistes ou de fausses pistes, évidemment. (Si j'avais systématiquement refusé de répondre aux questions portant sur les fausses pistes, il y a longtemps que ces fausses pistes auraient été éliminées !)

Je donne un exemple : si, dans une chasse au trésor, un visuel montre une botte de radis nouée par un ruban rose, et si cette botte de radis était un élément d'une fausse piste, je répondrais certainement "oui" à la question : "Ce ruban est-il rose ?", et "non" à la question : "Est-ce qu'il s'agit de poireaux ?". Mais je refuserais de répondre à la question : "Ce visuel est-il un élément de la bonne piste ou une fausse piste ?"

Il m'est souvent arrivé de ne pas répondre parce que les questions étaient trop précises. Il m'est arrivé aussi de répondre (quand même) à certaines questions, même si mes réponses - les seules possibles dans ces cas précis - pouvaient éventuellement être interprétées de manière "dangereuse". Mais dans ce cas, je le précisais clairement... Enfin, il m'est arrivé - à de rares occasions - de ne pas POUVOIR répondre à certaines questions (qu'il s'agisse de la bonne piste ou de fausses pistes), parce qu'elle étaient formulées de telle sorte que mes réponses auraient obligatoirement envoyé les chercheurs dans le mur.

Un dernier mot. J'ai précisé des dizaines de fois que je répondais TOUJOURS au premier degré. Dès lors, lorsqu'un chercheur procédait pas allusion ou clin d'oeil supposés me faire réagir dans un sens ou dans un autre, il en était pour ses frais : j'ignorais volontairement cette gentille tentative de manip, et je répondais au premier degré. Or, à la lecture de certaines contribs sur ce forum, je constate que certains recherchent, dans ces questions et réponses particulières, de quoi les conforter dans l'idée que j'ai joué au plus fin avec eux. Grave erreur : ce n'était pas le cas ! Si ces chercheurs ne me croient pas, qu'y puis-je ? Ils s'enfonceront dans des fausses pistes qu'ils auront eux-mêmes inventées ! [...]

56886 - Précision (3485) - © - Max Valentin - 2004-01-17 20:22:51

[...]Je reprends la contribution 56867 de Magic, ci-dessous :

QUESTION No 25 DU 1995-09-10
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TITRE: 780 (DESTINATION)
MAX...VOUS DITES: QUE DANS LA 780 C'EST, LA DESTINATION DU PIETON OU, DU COCHER QUI EST IMPORTANTE... PEUT-ON NOMMER..CITER..DESIGNER PAR UN NOM CETTE DESTINATION ? MERCI CAZAC
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PLUS QUE LA DESTINATION, C'EST LA DIRECTION QUI EST IMPORTANTE. NEANMOINS, LA DESTINATION PEUT ETRE CITEE, OUI. AMITIES -- MAX

QUESTION No 8 DU 1999-10-14
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TITRE: GRAAL SUITE
PEUT ON DIRE QUE LA DESTINATION EN 470 SANS ETRE CONNUE DEJA EN 780 PEUT NEANMOINS ETRE CITEE DES LA 780? MERCI GRAAL*
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DESTINATION : NON. AMITIES -- MAX

Je dois dire que la juxtaposition de mes deux réponses me trouble. Elle me trouble car si je sais parfaitement pourquoi j'ai répondu "oui" dans le premier cas (de 1995) et "non" dans le second (de 1999) - et dans beaucoup d'autres avant et après - je me rends compte, aussi, que cela peut sembler aujourd'hui totalement incohérent. C'est justement cette juxtaposition qui provoque ce sentiment d'incohérence.

Je fais donc une entorse à ma règle ne plus fournir de précisions supplémentaires, car je trouve que ce serait malhonnête de ma part de vous maintenir dans le flou.

En 1995, quand on me demandait si on pouvait "nommer, citer, désigner la destination PAR UN NOM", je ne donnais pas le même sens au mot "destination" que celui que je lui ai donné par la suite, sous la pression des chercheurs qui ont commencé à expliciter ce qu'ils entendaient par "destination". Ce qui m'a incité à répondre "oui" en 1995, c'est donc la formulation : "par un nom". Pour moi, cela signifiait alors : "par un mot ayant la qualité grammaticale d'un nom (commun OU propre)". Dans ce cas, je ne pouvais logiquement répondre que "oui".

Plus tard - ou lorsque la question posée par les chercheurs est devenue plus formelle et que le mot "destination" a été explicité par les chercheurs (par exemple un lieu précis portant un nom propre, qu'il faudrait découvrir), il m'a fallu, tout aussi logiquement, répondre "non".

Bien sûr, dans son message de 1999, Graal ne parlait pas d'un "lieu". Mais le mot "destination" avait déjà pour moi, alors, un sens particulier à cause d'un historique que je ne pouvais pas évacuer, et dont je tenais compte.

J'espère que cette mise au point vous sera utile.

Maintenant - et parce que je vous connais bien :o) - je veux préciser la chose suivante : il m'est arrivé à plusieurs reprises de voir sur ce forum des juxtapositions que vous mettiez en exergue, en vous demandant pourquoi elles semblaient contradictoires. Je ne suis pas intervenu à leur sujet parce que je maintiens tout ce que j'avais écrit à l'époque. Les contradictions ou les incohérences de ces réponses n'en sont pas : elles découlent de la formulation des questions. Il est donc inutile de me les présenter à nouveau sous prétexte que je viens de commenter les deux ci-dessus, car je ne le ferai pas :o))

Quant aux erreurs que j'ai commises dans mes réponses, je les ai corrigées lorsqu'on me les a signalées. Par conséquent, si vous trouvez dans les archives une réponse de ma part qui vous semble paradoxale, vérifiez bien si, dans les jours suivants, elle n'aurait pas été corrigée[...]

54589 - Quelques remarques en pleine canicule (3296) - © - Max Valentin - 2003-08-11 23:11:08

[...]Je voudrais préciser une ou deux choses que m'inspirent certains messages récents que je lis ici.

Il est possible que, sur la masse des Q-R, il en existe qui semblent se contredire. Mais en ce qui me concerne, ayant assez bien suivi vos échanges sur ce forum, je n'ai rien vu que je puisse renier aujourd'hui.

Pour juger de la manière dont j'ai répondu aux questions posées, il faut garder en mémoire que j'ai TOUJOURS répondu au premier degré, et TOUJOURS strictement à la question posée. Parfois, un simple mot, ou même un signe de ponctuation (c'est arrivé), m'autorisait - ou au contraire m'interdisait - de répondre à une question alors qu'elle avait déjà obtenu une réponse (ou un refus de réponse) par ailleurs.

Ce n'est pas faire injure aux chercheurs que de dire qu'ils formulaient parfois leurs questions de manière extrêmement vicieuse :)) de manière à me forcer à répondre en rebondissant sur une autre question déjà préalablement posée, ou sur l'une de mes réponses antérieures. Il y a eu beaucoup de finesse dans ce jeu-là ! Aussi, avant de décider que je me suis contredit - ou que j'ai refusé de répondre à une question à laquelle j'avais semble-t-il déjà répondu par le passé - analysez bien tout ce qui, dans la formulation d'une question précise sur un sujet donné, pouvait être différent d'une autre, tout aussi précise, même si cela ne saute pas aux yeux lors d'une lecture rapide aujourd'hui...

Egalement, certaines de mes réponses peuvent paraître ambiguës lorsqu'on les sort du contexte des questions qui les précédaient. Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu ici quelques exemples de ce genre. A l'époque, lorsqu'un chercheur me posait une question qui, à l'évidence, rebondissait sur l'une de mes réponses précédentes, sans s'y référer explicitement, je répondais en tenant compte du contexte, mais je ne pouvais tout de même pas commencer à chaque fois mes réponses par : "Ah, je pense que vous faites allusion à ceci ou à cela !". Une réponse faite à une question ne peut pas toujours être un monument d'airain, avec un début et une fin bien tranchés, comme s'il s'agit d'un bloc indépendant sans aucune référence croisée à d'autres questions et d'autres réponses. Les Q-R doivent être considérées comme une sorte de continuité pas toujours linéaire. Aussi, lorsque vous extrayez certaines réponses "brut de fonderie" de leur contexte, il se peut que vous vous sentiez déstabilisés ! :o) Donc prudence.

Aujourd'hui comme par le passé, je revendique le droit à l'erreur, comme n'importe quel être humain. Certaines erreurs m'ont été signalées à l'époque, et j'en ai peut-être commises d'autres. Mais je voudrais insister formellement sur ce point : je n'ai JAMAIS sciemment envoyé quiconque dans le mur. Si je l'avais fait (et sachant que lorsque la chouette sera trouvée les "victimes" me tomberaient sur le râble comme un seul homme), il aurait fallu que je sois un véritable masochiste, doublé d'un irresponsable pathologique ! C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai autorisé Velo à reproduire les Q-R et à les conserver sous vos yeux, car je n'ai rien à cacher. Bref, j'assume tout ce que j'ai écrit, aujourd'hui comme hier, même les éventuelles âneries ! [...]

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Je ne peux terminer cette Introduction sans citer une dernière fois Max répondant à la question :
"Ne croyez-vous pas que dans l'intention de certains chercheurs fanatiques, il y ait matière à nous égarer volontairement ?"

"Que certains chercheurs se livrent au petit jeu de l'Info/Intox, c'est fort probable ! Mais il faut que les chercheurs arrivent à séparer le bon grain de l'ivraie. Et là, je ne sais vraiment pas quoi vous dire... Il faut faire ça "au feeling", je suppose. Si un chercheur a bonne réputation et est respectueux envers les autres chercheurs, s'il ne dénigre pas systématiquement, s'il est modeste et prudent, c'est généralement bon signe, et une association avec lui peut donner de bons résultats. Mais je suis mal placé pour donner des conseils, vu que je suis de l'autre côté de la barrière".

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