INFORMATIONS GÉNÉRALES |
Quelques informations et conseils pratiques
- La copie en bronze grandeur nature de la Chouette d'Or a été enterrée quelque part en France
par Max Valentin, dans la nuit du 23 au 24 avril 1993. Elle est enfouie à environ 80 cm de
profondeur, et est recouverte de pierres et de terre. - L'original de la Chouette d'Or était placé depuis l'été 1993 sous la garde de maître Llouquet, huissier de justice à Paris, et avait fait l'objet d'un procès-verbal de mise en coffre en bonne et due forme. Maître Llouquet devait être chargé de remettre personnellement cet original au vainqueur, en échange de la copie en bronze. Aujourd'hui, cet original de la Chouette d'Or est sous la garde de son créateur Michel Becker qui devra la remettre au vainqueur. - Cette copie n'est pas cachée dans un terrain privé, ni dans un terrain privé ouvert au public. Seul Max Valentin connaît l'emplacement exact de la cache; même Michel Becker l'ignore. - La Chouette est à l'abri de l'humidité et bénéficie d'une protection contre les détecteurs de métaux. Mais, de l'avis de Max Valentin, cette protection n'est pas efficace à cent pour cent... - Il n'y a aucun indice caché dans l'introduction de ce livre. Seules sont à prendre en considération les pages contenant les énigmes (qui vont de l'énigme intitulée «500» à celle intitulée «580»). - Chaque double page est composée d'un texte et d'un visuel, qui sont indissociables : à chaque texte correspond une illustration, celle qui lui fait face. Ces doubles pages doivent être examinées ensemble, mais elles ont été mélangées. Vous devez donc d'abord les remettre dans le bon ordre… - Le règlement complet, tel qu'il a été déposé chez maître Llouquet, huissier à Paris, figure sous cet onglet.
ANAGRAMMES : UNE ANAGRAMME DE PLUS DE 15 LETTRES RELEVERAIT DE LA DIVINATION.
LE FORMAT DES VISUELS A DE L'IMPORTANCE. DANS TOUS LES VISUELS LE NORD EST EN HAUT DE LA PAGE, SAUF SI UN DECRYPTAGE PRECISE LE CONTRAIRE (13/01/99).
IL Y A DANS LES VISUELS DES INDICES CACHES, MAIS JUSQU'A UN CERTAIN POINT. SI VOUS
COMMENCEZ A EXAMINER LES VISUELS A LA LOUPE, C'EST SIGNE QUE VOUS ETES SUR
LA MAUVAISE PISTE. TOUT CE QUI COMPTE EST VISIBLE
IL N'Y A PAS DE CONTEMPORAIN VIVANT DANS LE JEU.
A la question :
IL Y A DES ELEMENTS D'ENIGMES QUI PEUVENT SERVIR PLUS TARD
(dans les énigmes postérieures).
SI ON METTAIT ENSEMBLE LES REPONSES DE TOUTES LES QUESTIONS AUXQUELLES J'AI REPONDU A CE JOUR (16/03/96), LA CHOUETTE SERAIT TROUVEE TRES RAPIDEMENT GRACE A CETTE SYNTHESE.
(à propos de la première carte) RIEN N'EMPECHE UNE ENIGME DE
VOUS PROMENER INTELLECTUELLEMENT EN DEHORS DES LIMITES DE LA CARTE. PRENESTE,
PAR EXEMPLE, N'EST PAS DANS LES LIMITES DE LA CARTE...
(à propos de la seconde carte) : CETTE CARTE (LA PLUS PRECISE POSSIBLE) EST
CERTES MOINS COURANTE QUE LA PREMIERE. MAIS ELLE N'EST PAS VRAIMENT DIFFICILE
A TROUVER.
UNE ENIGME SE COMPOSE TOUJOURS D'UN TITRE, D'UN TEXTE ET D'UN VISUEL.
IL N'Y A QU'UNE CLE PAR ENIGME. ELLE PROVIENT DE L'ENIGME QUI LA PRECEDE.
LA CLE CONCERNE TOUJOURS L'ENIGME SUIVANTE. AUCUNE ENIGME NE NECESSITE, POUR ETRE DECRYPTEE, D'AVOIR RECOURS A DES ELEMENTS PUISES DANS UNE ENIGME ULTERIEURE. ET CHAQUE ENIGME DOIT ETRE ENTIEREMENT DECRYPTEE AVANT DE PASSER A LA SUIVANTE. (13/07/2000) LA VALIDATION DE CERTAINES ENIGMES EST IMMEDIATE, D’AUTRES SONT A FUSIONNER AVEC LEUR(S) SUIVANTE(S) POUR REVELER LEUR UTILITÉ. IL Y A UNE COHERENCE, UNE CONTINUITE (pas nécessairement géographique), UNE RELATION ENTRE LES ENIGMES. LES CLES SONT ENTRE AUTRES FAITES POUR CELA. IL N’Y A AUCUN ELEMENT ALEATOIRE POUR PASSER D’UNE ETAPE A L’AUTRE DU PARCOURS EFFECTUÉ TOUT AU LONG DU JEU.
J’AI TOUJOURS DIT QUE JE ME REFUSAIS A VALIDER LE FAIT QU’IL Y AIT PLUSIEURS
NIVEAUX DE LECTURE. OR, SI C’ETAIT LE CAS, IL FAUDRAIT BIEN RESOUDRE LES
ENIGMES DE 1 A 11 AVANT DE REVENIR A LA 530 POUR LA "SECONDE COUCHE" ! J'AI DIT QUE JE NE GOUTAIS PAS LES JEUX DE MOTS A LA MAURICE BIRAUD, MAIS JE NE SUIS PAS PRET A VALIDER DES EXEMPLES. POUR ORVAL, J'AI UTILISE DES TOURNURES HOMOPHONIQUES, MAIS CELA NE SIGNIFIE PAS FORCEMENT QU'IL Y EN AIT DANS LA CHOUETTE... (19/04/99)
A la question du 24/10/2000 :
LES LIENS ENTRE CHAQUE ENIGME SONT ILS CONNUS AVANT D'ABORDER L ENIGME SUIVANTE OU FAUT-IL
AVOIR PRIS CONNAISSANCE DE LA SUIVANTE POUR POUVOIR ETABLIR CE LIEN ?
IL EXISTE DANS CE JEU DES FAUSSES PISTES TRES "TENTANTES" OU "TROP BELLES POUR
ETRE VRAIES" MAIS QUI NE RESISTENT PAS A L’ANALYSE.
LE BOUQUIN N’EST PAS TRADUISIBLE (JE VEUX DIRE PAR LA QU’EN LE TRADUISANT, IL SERAIT IMPOSSIBLE DE TROUVER LA CHOUETTE). PAS DE LANGUES ETRANGERES HORMIS CE QUI SAUTE AUX YEUX EN LISANT LES ENIGMES. IDEM POUR LES LANGUES MORTES (18/06/97).
LA TOMBE DE LA CHOUETTE EST TOUT CE QU'IL Y A DE PLUS ANODIN ! C'EST UN
SIMPLE TROU DANS UN LIEU SANS AUCUNE PARTICULARITÉ... CE SITE EST
FACILEMENT ACCESSIBLE, IL N'EST PAS "FORTEMENT INCLINÉ". IL EST
ACCESSIBLE A TOUTE HEURE DU JOUR ET DE LA NUIT, 365 JOURS PAR AN (SAUF
CONDITIONS METEO REDHIBITOIRES).
TOUTES LES DISTANCES SONT A CONSIDERER A VOL D'OISEAU (02/04/96).
La question :
(tirées de la dernière édition du livre, 1997)
Les indications suivantes ne sont pas à proprement parler des "indications supplémentaires" :
ce sont des informations que Max Valentin a données afin que tous les chercheurs, anciens ou nouveaux, soient logés à la même enseigne.
Nord magnétique / géographique
La chasse à la Chouette est un jeu, et non un exercice de virtuosité scientifique : ignorez par conséquent les variations entre le nord magnétique et le Nord
géographique !
Les quatre premières énigmes, dans l'ordre
Il faut commencer par la "B" (laquelle, justement, donne l'ordre dans lequel il faut "ranger" les autres énigmes), puis viennent la 530, la 780 et la 470... Pour la
suite, Max Valentin ne fournit aucune autre précision ni ne donne de conseil, hormis celui-là : "à vous de trouver !"
A propos de l'énigme "B"
L'énigme "B" donne l'ordre, et rien que l'ordre. Elle n'a plus aucun rôle à jouer une fois cet ordre établi.
A propos des cartes
Une carte n'est pas un "outil", mais un pense-bête sur lequel vous devez reporter vos solutions. Beaucoup de chercheurs pensent en effet que les symboles
imprimés sur les cartes, et marquant les curiosités locales, les points de vue, les séparations entre les départements, etc., sont autant d'indices. Ce
n'est pas le cas. Tout est dans le livre. Une carte ne doit être utilisée que pour visualiser vos trouvailles, et non pour y déceler des indices supplémentaires,
car elle n'en contient pas. Pour les onze énigmes du livre, vous avez besoin d'une carte : son échelle est indiquée, de manière cryptée, dans l'une des énigmes ;
et sa marque vous est donnée dans l'une des indications supplémentaires, de manière cryptée également. Pour ce qui concerne la douzième énigme, il vous suffit de vous
procurer la carte la plus précise possible de la région que vous avez trouvée à l'issue des onze premières énigmes.
A propos de la douzième énigme
A l'issue de la onzième énigme - et si toutes vos solutions sont exactes - vous découvrirez la zone dans laquelle est enterrée la Chouette. Pour la localiser avec
précision à l'intérieur de cette zone, il existe une douzième énigme dans le livre, mais elle est "invisible" ; c'est en quelque sorte le fruit de vos propres
décryptages.
Les éléments qui composent cette douzième énigme sont appelés reliquats, car ils "subsistent" après le décryptage des énigmes précédentes. Toutes les énigmes
du livre ne contiennent pas ces éléments, mais certaines énigmes peuvent en contenir plusieurs... Il faut rassembler ces reliquats, puis les décrypter. Ce décryptage final
est assez facile et indique avec précision la localisation exacte de la cache. Attention : il est impossible de résoudre la douzième énigme sans avoir au
préalable résolu les onze précédentes !
L'expression douzième énigme est couramment utilisée par les chercheurs depuis qu'ils ont deviné qu'il fallait puiser parmi les solutions de quoi
"composer" une solution ultime indiquant le lieu précis de la cache. Toutefois, dans l'esprit de Max Valentin, il n'y a jamais eu à proprement parler
de douzième énigme, mais une supersolution qui devait être trouvée à la fin par le chercheur le plus astucieux. Il était donc prévu que l'existence de cette
supersolution ne soit jamais révélée. Mais, cédant à l'insistance des chercheurs, Max l'a confirmée sur le Minitel à partir du printemps 1994.
En novembre 1996, Max Valentin a pris la décision de ne plus retourner sur le lieu où est
enterrée la Chouette, et ce jusqu'au jour où celle-ci aura été trouvée. En effet, avant chacun
de ses déplacements, les chercheurs s’égaillaient en masse vers tous les coins de France pour
faire des trous « tests » sur leurs sites favoris, dans l'espoir qu'au retour de ses visites à
la Chouette, Max ferait par Minitel un rapport complet de ses observations. C'était bien sûr
pour les chercheurs un moyen indirect de faire valider leurs hypothèses de localisation, et Max
a jugé que cette technique - certes astucieuse - risquait fort de dévoyer le jeu. De plus,
prêchant le respect de la nature, il s’alarmait du fait que l'on puisse volontairement laisser
des marques visibles dans des lieux vierges et protégés.
À l'occasion de sa première visite, le 24 juillet 1994, Max a remarqué que l'arbuste qu'il avait
planté un an auparavant sur la cache de la Chouette était mort. Seule dépassait une tige
desséchée de 25 cm de haut.
Lors d'une nouvelle visite sur les lieux, le 14 décembre 1994, il a constaté que la tige,
rompue à la base, était couchée sur le sol. Elle était toute noire et en putréfaction. Enfin,
ayant jeté un coup d'œil aux alentours (100 m à la ronde), Max n'a pas constaté de trace visible
d'un éventuel passage de chasseurs de Chouette.
Après une nouvelle visite sur le site, le 20 août 1995, il n'a plus trouvé la moindre trace de
l'arbuste. À environ 130 m de la cache, la terre avait été remuée, mais il a été impossible à
Max d'en déterminer la cause ni l'origine. Il a sondé le sol pour voir si la terre était meuble,
mais là encore, il n'y avait pas d'enseignement à en tirer : cette marque aurait aussi bien pu
être faite par un chercheur de Chouette que par un animal qui aurait gratté le sol à cet endroit.
Si cette marque était le fait d'un chercheur de Chouette, il est évident que le trou avait été
parfaitement rebouché et tassé, car il ne subsistait là aucun tumulus (comme c'est généralement
le cas lorsqu'on remet de la terre en place dans un trou).
Max Valentin est retourné sur les lieux le 29 mars 1996. La cache de la Chouette était intacte,
rien n'avait été touché... Il a inspecté les environs pendant cinquante minutes dans un rayon
de 150 m autour de la cache, sans rien remarquer de particulier : pas de trou, pas de tumulus,
aucune empreinte. D'après ses constatations, rien ne permettait d'affirmer que le site avait
été visité par des chercheurs, pelle en main. Ainsi qu'il a été dit ci-dessus, cette visite
s'est bornée à un examen dans un rayon de 150 m, donc dans un cercle approximatif de 300 m (un
pas = 1 m environ).
En novembre 1996, Max est retourné sur le site et a constaté cette fois la présence indubitable d'un trou bouché, ainsi qu'une marque de grattage. Le trou se situait à environ 125 à 130 pas de la cache. Sa « qualité » de trou ne faisait aucun doute, car on y distinguait très nettement des mottes de terre. Ce trou était de forme arrondie et mesurait à peu près 80 cm de diamètre. Il avait été rebouché assez correctement, mais il subsistait un petit tumulus. L'herbe n'était plus maculée de terre, ce qui laissait supposer que ce trou n'était pas très récent et que la pluie avait eu le temps de laver la végétation poussant à sa périphérie. Max a sondé le tumulus, mais sans pouvoir en tirer une quelconque conclusion quant à sa profondeur, la terre étant humide... La marque de grattage, quant à elle, se situait à environ 20 pas de ce trou. Cela pouvait être la trace d'une première tentative de fouilles faite par l'auteur du trou, ou une marque laissée par un animal. Il n'y avait pas de mottes. Des débris végétaux, apportés par le vent, y gisaient. Max Valentin a essayé de sonder le sol à cet endroit, mais
sans pouvoir en déduire quoi que ce soit. Le sol était dur à 5 cm de la surface. Il lui a été
impossible d'estimer depuis combien de temps cette marque se trouvait là. Ce n'était pas la
même que celle remarquée le 20 août 1995, et elle ne se situait pas au même emplacement. Max a
arpenté le site dans un rayon de 150 m environ, et y est resté pendant une heure vingt.
(tirée de la dernière édition du livre, 1997)
- Alors, Max, franchement, comment expliquez-vous qu'après tout ce temps, la Chouette soit encore dans son trou ?
Max Valentin Justement, je ne me l'explique pas !
- Vous attendiez-vous à ce que cette chasse au trésor dure aussi longtemps ?
M.V. Non, je pensais qu'elle durerait entre huit et seize mois. Mais c'était une estimation parfaitement gratuite, sans recul et sans éléments
objectifs d'appréciation. D'autres chasses au trésor ont été organisées à l'étranger, et elles ont parfois duré bien plus longtemps que celle-ci, vous savez !...
Treize ans aux Etats-Unis, par exemple.
- Les énigmes de la Chouette ne serait-elles pas trop difficiles ?
M.V. Elles ne sont certainement pas faciles, mais elles ne sont pas d'une complexité telle qu'elles ne puissent être décryptées. Elles sont avant
tout logiques et cohérentes.
- A quoi attribuez-vous cela alors ?
M.V. Je ne sais pas au juste... De toute façon, il n'y a aucune raison pour que j'en cherche particulièrement les causes. Sur le Minitel, les
chercheurs m'interrogent, et j'essaie de deviner, d'après leurs questions, où ils en sont. Or, je constate régulièrement que tel ou tel chercheur est
sur la bonne piste, puis, sans raison apparente, il en dévie et se précipite tête baissée sur les fausses pistes...
Parce qu'il y a des fausses pistes. Vous confirmez ?
M.V. Bien sûr ! Sans fausses pistes, il n'y aurait pas de chasse au trésor, c'est la loi du genre ! Mais il est vrai que ces fausses pistes sont
"tentantes" et qu'on leur cède assez facilement... Pourtant, elles ne sont rien, comparées aux fausses pistes inventées par les chercheurs eux-mêmes.
Parfois, celles-ci sont d'une ingéniosité et reposent sur de telles coïncidences que j'en reste sans voix !
- Vous avez créé d'autres chasses au trésor, sur Internet particulièrement, et les trésors ont toujours été trouvés dans un délai qui correspondait
à peu près à vos prévisions...
M.V. Ça, c'est le fruit de l'expérience. Mais ces chasses-là ont été conçues pour durer deux ou trois mois. Ce n'est pas la même chose.
- Compte tenu de cette expérience, vous devriez être à même, maintenant, d'estimer le délai dans lequel la Chouette sera trouvée, non ?...
M.V. Je me gardera bien de faire le moindre pronostic ! La chasse à la Chouette n'a pas été calibrée pour durer un certain nombre de mois. Elle se terminera quand
elle se terminera...
- Un lecteur qui se lancerait aujourd'hui dans cette chasse au trésor a-t-il vraiment des chances de remonter son handicap sur les anciens chercheurs ?
Soyez franc...
M.V. Sans hésiter, je réponds oui. Je voudrais d'ailleurs évacuer tout de suite l'objection selon laquelle je ne répondrais par l'affirmative à cette
question que dans un but économique, afin d'assurer les ventes de la réédition de mon livre. Je peux vous dire que j'ai tellement souvent vu des nouveaux
arrivants rattraper leur retard sur les anciens en quelques semaines, que je ne me fais aucun soucis à ce sujet.
- Pourtant, vous ne pouvez pas exclure que la Chouette soit trouvée avant que votre stock de livres soit vendu. Ça voudrait dire qu'aujourd'hui vous êtes convaincu qu'aucun
des anciens chercheurs n'a toutes les cartes en main pour déterrer la Chouette. C'est un raisonnement un peu paradoxal, non ?
M.V. Certainement pas. Je vous ai dit tout à l'heure que beaucoup d'anciens chercheurs semblaient être sur la bonne voie, puis, sans raison, en déviaient pour se précipiter
sur les fausses pistes. Je tiens compte de cela. C'est un risque calculé pris par l'éditeur et moi-même. Nous rééditons le livre en petite quantité, car la version précédente
était épuisée. Et aussi longtemps que la Chouette n'aura pas été trouvée, et tant qu'il y aura de la demande de la part du public, nous procéderons à de petites rééditions.
Si un jour un stock de livre me reste sur les bras, eh bien ce sera mon problème et je l'assumerai !
Max Valentin - extrait du livre des Solutions de la chasse Le Trésor d'Orval, 1999
[...]J'ai publié ma première chasse au trésor, Sur la Trace de la Chouette d'Or, en juin 1993 après avoir enterré quelque part
en France une copie en bronze de la chouette, à échanger après découverte contre l'original en or, argent et diamants,
d'une valeur d'un million de francs. Ce livre, qui servait de support aux énigmes, contenait onze visuels peints par l'artiste
Michel Becker. Ces visuels étaient émaillés de petits détails graphiques parasites, dus à la patte de l'artiste,
et qui n'avaient rien à voir avec la "dimension énigmatique" de cette chasse au trésor ; et j'ai immédiatement senti que nombre de chercheurs
regrettaient de ne pas disposer d'illustrations moins interprétables.
C'est pourquoi, en janvier 1994, je me suis attelé à la conception d'une nouvelle chasse au trésor qui ne contiendrait
que des photographies. Mais bien vite, j'ai encore resserré cette idée en décidant qu'il n'y aurait pas plusieurs photographies, mais
une seule : celle d'un grenier rempli d'objets hétéroclites qui mèneraient le chercheur vers une cache
contenant une clé en or massif.
Cette clé, à son tour, donnerait accès au trésor proprement dit, lequel pourrait donc
rester exposé aux yeux du public pendant toute la durée du jeu. En effet, l'original de la chouette n'ayant jamais été exposé, une partie du grand public doutait encore de son existence, ce qui, après tout, était compréhensible. En revanche, ce qui l'était beaucoup moins, c'est que des journalistes persistaient à me questionner à ce sujet. J'avais beau répéter qu'avant d'être confiée à la garde de maître Llouquet, huissier de justice (seul homme au monde à posséder la clé du coffre qui l'abritait), la chouette avait fait l'objet d'une présentation à la presse, qu'elle avait été sortie à plusieurs reprises de ce coffre pour être photographiée par certains de leurs confrères, que maître Llouquet se ferait un plaisir de confirmer officiellement son existence sur simple demande, que si eux-mêmes désiraient la voir, eh bien il suffisait de le lui demander, que Michel Becker et moi étions prêts à l'exposer de manière permanente là où on nous demanderait de le faire, mes explications ne servaient à rien. Il y avait toujours un journaliste, le sourcil dubitatif, pour me demander : "Alors, cette chouette, elle existe vraiment ?"... Afin d'éviter cela, je décidai donc que le globe en or d'Orval, lui, resterait exposé pendant toute la durée du jeu chez son créateur, le célèbre orfèvre Puiforcat (Groupe Hermès)[...]
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